22 mai : l'OM Vitrolles, Champion de France 1996 invaincu, est contraint de déposer le bilan, puis est rétrogradé par la commission nationale de contrôle et de gestion de la fédération française.
La Russie remporte la compétition en s'imposant en finale 23-22 face à l'Espagne, hôte de la compétition. Vainqueur de la Suède, tenante du premier titre européen décerné, la RF Yougoslavie remporte la médaille de bronze (26-25). La France, championne du monde en titre, ne termine qu'à la septième place. Toutes ces équipes, sauf la Yougoslavie, se retrouvent deux mois plus tard aux Jeux olympiques d'Atlanta.
Aucune équipe-type n'aurait été désignée, mais Talant Dujshebaev a été élu meilleur joueur et Jaume Fort Mauri, également espagnol, est le meilleur gardien de but[2].
Pour sa troisième finale de suite dans le tournoi féminin, la Corée du Sud cède face au Danemark. Les tenantes du titre démarrent très bien la rencontre, menant 17-13 à la mi-temps. Mais les Danoises reviennent progressivement au score, et à une seconde de la fin, alors que le tableau d’affichage marque 29-29, un penalty est sifflé en faveur des Européennes : Anja Andersen, la spécialiste danoise qui a transformé dix de ses douze tentatives au cours du tournoi, se présente mais son tir est arrêté par le pied de la gardienne Oh Yong-ran. Le Danemark parvient à surmonter ce coup du sort en prolongations et l’emporte finalement 37-33.
Chez les hommes, la Croatie crée surprise en battant la Suède en finale grâce à un but décisif de Nenad Kljaić, le fils de l' entraîneur Velimir Kljaić (victoire croate 27-26). Les Suédois peuvent être déçus, d'autant qu'ils avaient battu très largement les Croates en matches de poules (27-18). Cinq des joueurs croates avaient déjà glané une médaille de bronze à Séoul sous les couleurs yougoslaves. Le titre d'Atlanta étant la première médaille d'or olympique remportée par la toute jeune nation croate, née de l'éclatement de la Yougoslavie. Le match pour la troisième place oppose l'Espagne à la France. Les tricolores perdent 25-27 et restent au pied du podium.
Le Danemark conserve son titre en battant la Norvège en finale. L'Autriche complète le podium à la suite de sa victoire face à l'Allemagne
À domicile, le Danemark apparaît comme le favori logique de cette 2e édition[6]. Dirigées par le célèbre entraîneur Ulrik Wilbek, les Danoises réalisent un sans-faute, remportant ses cinq matchs de poules avant d'écarter l'Allemagne 22 à 20 en demi-finale puis la Norvège 25 à 23. Dans la petite finale, l'Allemagne ne parvient pas à se défaire d'une équipe autrichienne survoltée (30-23) qui obtient à cette occasion le meilleur résultat de son histoire.