2 octobre : 50 000 à 60 000 citoyens se rassemblent lors d'un événement baptisé la « Marche bleue », en appui à la construction d'un nouvel amphithéâtre, à Québec.
7 janvier : c'est la fin officielle de la deuxième vague de grippe A(H1N1) au Québec. Près de 57 % de la population a été vaccinée au cours de cette période. Malgré tout, 92 personnes en sont mortes au cours de la même période[2].
25 janvier : conférence de Montréal réunissant les pays contribuant à l'aide à Haïti, à la suite du tremblement de terre du 12 janvier[3].
11 mars : un mandat d'arrestation est émis contre Jocelyn Dupuis, ancien directeur général de la FTQ-Construction. Il est accusé entre autres de fraudes et de fabrication de faux documents[10].
25 mars : le gouvernement dépose le projet de loi 94 obligeant les personnes à se découvrir le visage lorsqu'elles font affaire avec l'État. L'opposition l'accuse de ne pas aller assez loin dans le projet[12].
30 mars : le budget 2010-2011 est de 66,1 milliards de dollars avec un déficit de 6,9 milliards de dollars. Il annonce une hausse de la TVQ de 1 % en 2011 et de 1 % en 2012. La taxe sur l'essence est augmentée de 1 cent le litre. Une taxe santé de 200 $ payée par tous les citoyens gagnant plus de 14 000 $ est annoncée pour 2012[14].
Avril
11 avril : 50 000 personnes manifestent contre le dernier budget à Québec[15].
6 mai : le ministre de la Famille, Tony Tomassi, est congédié du gouvernement et du Parti libéral pour avoir utilisé à des fins personnelles lorsqu'il était député une carte de crédit de l'agence de sécurité BCIA appartenant à son ami Luigi Coretti. Yolande James est la nouvelle ministre de la Famille. Le Parti québécois demande la création d'une commission d'enquête sur la construction ainsi que sur le financement du PLQ[21].
10 mai : Un glissement de terrain à Saint-Jude emporte une famille de 4 personnes[22].
20 mai : Jean Charest se dit prêt à renoncer à son salaire d'appoint de 75 000 $ versé par le PLQ à condition que le PQ et l'ADQ votent pour le projet de loi sur le code d'éthique[23].
Juin
2 juin : le gouvernement dépose la loi 103, resserrant l'accessibilité à l'école anglaise pour les francophones et les allophones. Ceux-ci ne pourront intégrer le système public anglophone qu'après un passage de 3 ans dans une école privée anglaise[24].
11 juin : la session parlementaire ajourne ses travaux[25].
un bimoteur s'écrase dans la région de Québec au moment de son départ. Le bilan est de 7 morts[28].
un tremblement de terre de 5 sur l'échelle de Richter fait trembler le Québec en début d'après-midi. L'épicentre se trouverait à Buckingham en Outaouais. Les secousses auraient été ressenties de Toronto à Chicoutimi. Quelques dégâts matériels sont constatés[29].
25 juin : le gouvernement et le Front commun concluent une entente de principe sur les salaires. L'augmentation est de 7,5 % sur 5 ans[30].
5 juillet : la candidate péquiste Martine Ouellet remporte l'élection partielle de Vachon. Elle a obtenu 60 % des votes contre le candidat libéral Simon-Pierre Diamond, ancien membre et député de l'ADQ. Le taux de participation n'a cependant été que de 30 %[32].
le programme de procréation assistée gratuit entre en vigueur au Québec[36].
le Conseil de la fédération se tient au Manitoba. Le Québec se prononce contre la décision du gouvernement fédéral d'annuler le formulaire long du recensement[37].
11 août : Jean Charest procède à un remaniement ministériel dans lequel tous les ministres déjà en poste conservent leurs places dans le cabinet. Jean-Marc Fournier revient en politique et devient ministre de la Justice et leader parlementaire. Line Beauchamp est promue à l'Éducation, au Loisir et Sport. Le Conseil du Trésor est confié à Michelle Courchesne et la Sécurité publique à Robert Dutil. Sam Hamad prend la direction des Transports et Julie Boulet celui de l'Emploi et de la Solidarité sociale. Les autres ministres mutés sont Pierre Arcand (Environnement), Kathleen Weil (Immigration et Communautés culturelles), Yolande James (Famille), Lise Thériault (Travail). Monique Gagnon-Tremblay redevient ministre des Relations internationales et Raymond Bachand prend en charge le Revenu tout en gardant les Finances[39].
24 août : Marc Bellemare est interrogé lors du début des audiences publiques de la commission Bastarache. Il allègue qu'il a nommé trois juges à la suite de pressions de collecteurs de fonds libéraux alors qu'il était ministre de la Justice en 2003. Selon lui, Jean Charest lui aurait demandé de ne pas résister à ces pressions[40].
Septembre
1er septembre : Marc Bellemare obtient le statut de participant à la commission Bastarache. Son avocat pourra ainsi interroger les autres témoins à sa guise[41].
7 septembre : atteint d'un cancer du pancréas, le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ministre responsable des Affaires intergouvernementales et de la Francophonie canadiennes, Claude Béchard démissionne. Il décédera dans les heures qui suivent[42].
2 octobre : des dizaines de milliers de personnes[52] manifestent sur les Plaines d'Abraham pour la construction d'un amphithéâtre multi-fonctionnel à Québec et le retour des Nordiques. C'est la marche bleue[53].
1er novembre : 50 jeunes militants souverainistes publient une lettre dans Le Devoir dans laquelle ils critiquent le projet de gouvernance de Pauline Marois. Le conseil national des jeunes du Parti québécois prend parti pour son chef[58].
17 novembre : la FTQ fait volte-face et demande une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction[63].
24 novembre : l'Assemblée nationale vote contre une motion de censure proposée par le PQ qui voulait obliger le gouvernement à créer une commission d'enquête publique sur la construction et le financement des partis politiques[64].
3 décembre : l'Assemblée nationale adopte la loi créant un code d'éthique et de déontologie pour les députés[66].
7 décembre : les inondations sont la cause de 500 évacuations dans l'est du Québec[67].
13 décembre : selon un sondage Léger Marketing, Amir Khadir est la personnalité politique la plus appréciée des Québécois avec une cote de 45 %. Pauline Marois (36 %) est en quatrième position, Gérard Deltell (35 %) en cinquième et Jean Charest (24 %) en vingtième[68].
14 décembre : Pauline Marois annonce une série de mesures en vue d'assainir la vie politique au Québec si son parti prenait le pouvoir: création d'une commission d'enquête publique sur la construction et le financement des partis politiques; augmentation des pouvoirs du vérificateur général ainsi que ceux du directeur général des élections; limitation à trois mandats ou à huit ans la durée de mandat des maires des municipalités de plus de 5 000 habitants ; limitation à deux mandats ou à dix ans la du durée de mandat du premier ministre, etc[69].
15 décembre : Québec instaure l'état d'urgence dans une dizaine de municipalités de la Gaspésie à la suite de multiples inondations dues aux fortes pluies des derniers jours[70].
↑Antoine Robitaille, « L'ex-ministre Bellemare lance sa bombe : Il affirme avoir été forcé de nommer des juges sous la pression de contributeurs du PLQ », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le ).