Centre d'information et d'analyse sur la sécurité des munitions de l'OTAN
Le Centre d'information et d'analyse sur la sécurité des munitions de l'OTAN (CIASM, ou en anglais, MSIAC : Munitions Safety Information Analysis Center) est un projet de l’OTAN directement financé par ses pays membres, dont certains ne sont pas membres de l’Alliance. Actuellement, 16 nations sont membres: l’Australie, la Belgique, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, la Pologne, la Suède, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis d’Amérique. ServicesLe Centre d'information et d'analyse sur la sécurité des munitions de l'OTAN (MSIAC) offre des services de conseil technique dans le domaine de la sécurité des munitions à ses nations membres. Sa mission est d’aider les nations membres à :
Pour atteindre cet objectif, un Technical Specialist Officer (TSO) est désigné pour chaque domaine d’expertise :
Dans ces domaines, le MSIAC remplit les fonctions suivantes[1] :
HistoriqueProjet pilote : Centre d'information de l’OTAN sur les munitions insensibles(en anglais, Nato Insensitive Munition Information Center ou Pilot-NIMIC) Le , sur la base d’un mémorandum d’entente, la France, les Pays-Bas, la Norvège, le Royaume-Uni et les États-Unis ont décidé de créer le projet Pilot-NIMIC (Centre d'information de l’OTAN sur les munitions à risque atténué (MURAT), en anglais, NIMIC = NATO Insensitive Munitions Information Center). ![]() ![]() ![]() Cette organisation avait pour but d’aider les programmes nationaux et internationaux de développement de munitions à risque atténué (MURAT)[6]. L’idée du NIMIC est née au cours d’un atelier du groupe OTAN AC/310 “Atelier d’échange d’informations sur les munitions à risque atténué” en 1986 et a été activement soutenue par le président de l’AC/310, l'IGA Michel Thévenin et le représentant des États-Unis au sein de ce groupe, le Dr R. Derr[7]. Dans le but d’aider les développements de munitions à risque atténué au sein des pays de l’OTAN, l’ancien groupe de l’OTAN AC/310 (groupe travaillant sur la sécurité et l’aptitude au service des munitions et des matières explosives) a largement soutenu la création de ce projet pilote. Le bureau du projet pilote NIMIC était situé au sein du Laboratoire de physique appliquée (Applied Physics Laboratory) (APL) dépendant de l'université Johns-Hopkins (Johns Hopkins University), situé à Laurel, dans l'État du Maryland, aux États-Unis d'Amérique. L'équipe initiale était composée d'un directeur de projet et de 5 experts techniques, soit une structure relativement similaire à celle du MSIAC aujourd’hui (voir ci-dessous). Fin 1989, soit peu de temps après la création du projet, le Canada a rejoint l’organisation. Installation à Bruxelles et élargissement du NIMICAprès deux années de fonctionnement, le projet s’est installé au siège de l’OTAN à Bruxelles et est officiellement devenu le NIMIC le . D’autres pays rejoignent le projet peu après : l’Espagne et l’Australie en 1994, le Portugal et l’Italie en 1995 (le Portugal s’est retiré en 1998), le Danemark en 1999 (parti en 2004), la Suède et la Finlande en 2002. Regroupement de l’AC/258 et de l’AC/310 et transition vers le MSIACEn mai 2003 la Conférence des directeurs nationaux de l'armement (CDNA) Groupe sur la sécurité des munitions (AC/326) (connu sous le nom de CASG pour CNAD Ammunition Safety Group) est né de la fusion de 2 groupes, l’AC/258, groupe d’expertise sur la sécurité au stockage et transport des munitions et des matières explosives, et l’AC/310, groupe chargé de la sécurité et de l’aptitude au service des munitions et des matières explosives[8]. Avec ce périmètre élargi, le NIMIC voit son mandat étendu et deviens alors le Centre d'information et d'analyse sur la sécurité des munitions (MSIAC), sous forme d’une phase pilote dès le printemps 2003. Fin 2004, la transition est pleinement terminée, et le MSIAC devient pleinement opérationnel le 15 décembre 2004. La croissance continueL’Allemagne rejoint le projet en 2005, suivie de la Belgique en 2015, de la Pologne en 2017, de la Suisse en 2022, et du Danemark à nouveau en 2025. Le MSIAC continue de s’agrandir, d’étendre son influence et son réseau, tout en renforçant la sécurité des munitions pour ses membres. OrganisationLe bureau du projet MSIAC comprend un comité directeur, des officiers de liaison nationaux (National Focal Point Officers, NFPO) et le centre technique (MSIAC lui-même). Le Comité directeur comprend un représentant votant par nation membre et un président élu. Il met en œuvre le protocole d’accord fondateur et définit la politique du MSIAC. Le chef de projet supervise l’exécution quotidienne de cette politique. Liste des représentants officiels
Notes et références
Voir aussiArticles connexesBibliographie |
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