Electronic Intifada

The Electronic Intifada (EI) est une publication en ligne basée à Chicago[1] qui couvre le conflit israélo-palestinien. Elle se décrit comme une organisation à but non lucratif, indépendante et offrant une perspective palestinienne.

EI a été fondé en [2] par Ali Abunimah (en), citoyen américain d’origine palestinienne ; Arjan El Fassed (nl), militant des droits de l’homme basé aux Pays-Bas ; Laurie King, anthropologue et ancienne coordinatrice de la Campagne internationale pour la justice pour les victimes du massacre de Sabra et Chatila et rédactrice en chef du Journal of Palestine Studies (en) à Washington ; et Nigel Parry, actuellement consultant Internet éclectique, écrivain et musicien basé à Pittsburgh.

En , The Electronic Intifada a publié un article contenant des courriels échangés entre des membres du Committee for Accuracy in Middle East Reporting in America (CAMERA)[3]. Le but déclaré du groupe était d'« aider à empêcher que les articles liés à Israël sur Wikipédia ne soient entachés par des éditeurs anti-israéliens[4],[3],[5] ». Cinq éditeurs de Wikipédia impliqués dans la campagne de CAMERA ont été sanctionnés par des administrateurs de Wikipédia, qui ont déclaré que la nature ouverte du projet « est fondamentalement incompatible avec la création d’un groupe privé destiné à coordonner secrètement des modifications entre individus partageant les mêmes idées idéologiques[4]. »

Selon leur site web, The Electronic Intifada est principalement financé par ses lecteurs, avec des fonds supplémentaires provenant de fondations privées. Elle ne reçoit aucun financement de la part de gouvernements ou de partis politiques. En 2010, elle a reçu 130 000 USD en dons de particuliers et 83 000 USD de fondations privées[6].

Réception

Daoud Kuttab (en) a décrit EI comme un site web pro-palestinien et faisant partie des nouveaux médias dans le monde arabe[7].

Selon Foreign Policy, EI était un site encourageant l’activisme médiatique et faisait partie du camp pro-palestinien sur le front numérique du conflit au Moyen-Orient, en opposition au groupe de soutien à Israël[8].

Hannah Brown du The Jerusalem Post a décrit en 2002 EI comme « l’un des sites les plus élaborés » offrant « une perspective palestinienne de l’actualité ». Selon elle, EI est un site « très professionnel, convivial et bien rédigé ». À cette époque, il incluait des photographies « comme celle d’un petit garçon palestinien isolé lançant une pierre vers un char israélien »[9].

Le journaliste politique Alexander Cockburn a déclaré dans The Nation en 2000 : « il existe un certain nombre de sources d’information excellentes pour ceux qui recherchent une couverture non biaisée », qualifiant The Electronic Intifada et le Middle East Research and Information Project de « fiables »[10].

Le NRC Handelsblad, grand quotidien néerlandais, a recommandé The Electronic Intifada à ses lecteurs en 2006, au plus fort de la guerre au Liban. Le NRC a écrit : « The Electronic Intifada (EI), un site d’information en anglais, rapporte depuis une perspective palestinienne, mais aussi impartialement que possible. EI est souvent plus rapide que les médias traditionnels »[11].

Références

  1. (en) « Contact » [archive du ], sur The Electronic Intifada (consulté le ).
  2. (en) « About The Electronic Intifada » [archive du ], (consulté le ).
  3. a et b (en) « EI exclusive: a pro-Israel group's plan to rewrite history on Wikipedia » [archive du ], The Electronic Intifada, (consulté le ).
  4. a et b (en) Alex Beam (en), « War of the virtual Wiki-worlds » [archive du ], sur The Boston Globe, The New York Times Company, (consulté le ) : « In what was probably not a very smart idea, Gilead Ini, a senior research analyst for CAMERA, put out an e-mail call for 10 volunteers "to help us keep Israel-related entries on Wikipedia from becoming tainted by anti-Israel editors." […] More than 50 sympathizers answered the call, and Ini put his campaign into motion.
    In follow-up e-mails to his recruits, Ini emphasized the secrecy of the campaign: "There is no need to advertise the fact that we have these group discussions," he wrote. "Anti-Israel editors will seize on anything to try to discredit people who attempt to challenge their problematic assertions, and will be all too happy to pretend, and announce, that a 'Zionist' cabal . . . is trying to hijack Wikipedia."
    […] Someone leaked four weeks' worth of communications from within Ini's organization, and the quotes weren't pretty. Describing the Wiki-campaign, a member of Ini's corps writes: "We will go to war after we have built an army, equipped [sic] it, trained." There is also some back-and-forth about the need to become Wikipedia administrators, to better influence the encyclopedia's articles.
     »
  5. (en) Damien McElroy, « Israeli battles rage on Wikipedia », The Telegraph,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  6. (en) « About The Electronic Intifada - Who pays for The Electronic Intifada? » [archive du ], The Electronic Intifada, (consulté le ).
  7. (en) Daoud Kuttab (en), « Pensée 3: New Media in the Arab World », International Journal of Middle East Studies (en), vol. 39, no 4,‎ , p. 534-535 (lire en ligne).
  8. (en) Shaazka Beyerle, « The Middle East's e-War », Foreign Policy,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) Hannah Brown, « Virtual war », The Jerusalem Post,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  10. (en) Alexander Cockburn, « Torture Them », The Nation,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  11. (en) « e-Intifada :: archief nrc.nl » [archive du ], Vorige.nrc.nl, (consulté le ).
Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

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