Communiste (jusqu'en 1995) Communiste, républicain, citoyen et sénateurs du Parti de gauche (2008-2011) Communiste, républicain et citoyen (1995-2008 ; 2011-2017) Communiste, républicain, citoyen et écologiste (2017-2023)
Le premier communiste à être élu au Sénat est Marcel Cachin. Élu aux élections du dans le département de la Seine, il siège du au , date à laquelle il est déchu de son mandat[2]. Les « grands électeurs » de ce même département de la Seine élisent lors d'une élection partielle, le , un 2e sénateur communiste, Jean-Marie Clamamus[3]. Celui-ci quitte le PCF en , et vote les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le .
IVe République
Les élections du désignent les « grands électeurs » qui à leur tour élisent les et les membres du Conseil de la République. Le PCF obtient 29,3 % des suffrages, et 24 788 grands électeurs. L'Assemblée nationale élit également un certain nombre de conseillers de la République (50), en proportion des groupes de cette Assemblée. Le , 83 élus communistes et apparentés républicains[4] siègent dans cette nouvelle Chambre qui remplace le Sénat. Le [5]Georges Marrane en devient le vice-président[6]. Henri Martel lui succède[7]. Les membres du Conseil de la République s'attribuent en 1948 le titre de sénateurs. Mais le mode de scrutin change, de proportionnel il devient uninominal dans la plupart des départements. Le renouvellement général du n'envoie plus que 16 sénateurs communistes[8] (sur 246). Ce chiffre de 16 est celui des sénateurs communistes membres du Sénat à l'issue du dernier renouvellement[9] de celui-ci, le . Au total 97 sénateurs[10] sont membres du groupe communiste du Sénat au cours de la IVe République.
Ve République
Les premières élections sénatoriales du font entrer 14 élus communistes[11] dans la nouvelle Assemblée. Ils sont 18 (sur 283) à la suite du renouvellement du . La formation atteint son apogée en 1983 : le groupe communiste compte alors 23 membres et 1 rattaché.
En , les sénateurs Jean-Luc Mélenchon et François Autain quittent le Parti socialiste pour créer le Parti de gauche (PG) et rejoignent le groupe CRC, qui prend alors le nom de « groupe communiste, républicain, citoyen et des sénateurs du Parti de gauche » (CRC-SPG). Cependant, lors du renouvellement sénatorial de 2011, le PG perd ses deux sièges de sénateurs et le groupe reprend son nom d'origine.
À la suite des élections sénatoriales de 2017, des élus non-communistes rejoignent le groupe, qui est renommé « groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste » (CRCE)[12].
Après les élections sénatoriales de 2020 deux élus écologistes quittent le groupe pour rejoindre le nouveau groupe parlementaire écologie solidarité et territoires mais deux nouveaux sénateurs communistes sont élus en Dordogne (Marie-Claude Varaillas) et dans les Bouches-du-Rhône (Jérémy Bacchi).
À l'issue du renouvellement de 2020, les élus sont au nombre de 15 (14 PCF et 1 GRS). Céline Brulin est réélue en Seine-Maritime, Gérard Lahellec succède à Christine Prunaud dans les Côtes-d'Armor. Le groupe compte 2 nouveaux élus : Marie-Claude Varaillas en Dordogne et Jérémy Bacchi dans les Bouches-du-Rhône. Éliane Assassi est réélue à l'unanimité présidente du groupe. Elle est la seule femme à présider un groupe parlementaire au Sénat[14].
À la suite du renouvellement de 2017, les communistes parviennent à conserver leur groupe au Sénat, avec 12 élus. Ils sont rejoints par les sénateurs écologistes Guillaume Gontard (élu avec le soutien du PCF) et Esther Benbassa, et l'ex-socialiste Pierre-Yves Collombat (membre du groupe RDSE qui a rejoint LFI). Avec ces nouvelles adhésions, le groupe change de nom pour devenir le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE).
Le , le groupe compte un membre rattaché supplémentaire avec Marie-Noëlle Lienemann. Il se compose alors de 12 membres (PCF) et 4 rattachés (1 DVG, 1 LFI, 1 GRS et 1 EÉLV). Les remplacements de deux sénateurs en juin et entraînent, outre son rajeunissement, la féminisation du groupe CRCE, qui compte neuf femmes et sept hommes.
À la suite des élections de 2011, le Parti de gauche perd ses deux sièges (François Autain et Marie-Agnès Labarre ne se représentant pas). Le groupe composé de 21 membres (19 PCF, 1 MUP et 1 PCR) reprend son nom d'origine : communiste, républicain et citoyen (CRC).
Après le renouvellement de 2008, le groupe CRC est composé de 23 sénateurs (21 PCF, 1 MRC et 1 PCR), il est alors le premier groupe parlementaire à atteindre la parité.
En , Jean-Luc Mélenchon (sénateur PS) crée le Parti de gauche (auquel adhère François Autain, sénateur MRC rattaché au groupe CRC). Il rejoint le groupe qui est alors renommé groupe Communiste, républicain, citoyen et des sénateurs du Parti de gauche (CRC-SPG) composé désormais de 24 membres (21 PCF, 2 PG et 1 PCR).
Après le renouvellement de 2004, le groupe CRC est composé de 22 sénateurs (20 PCF, 2 MRC). Ils sont rejoints en par Gélita Hoarau (PCR) remplaçant Paul Vergès, élu député européen avant les élections sénatoriales.
Le renouvellement de 1998 n'apportant pas de modification, le groupe CRC est donc composé de 16 sénateurs (14 PCF, 1 MDC et 1 PCR). Ils sont rejoints par le chevènementiste Jean-Yves Autexier, élu le à la suite de la démission de Michel Charzat (PS).
Après le renouvellement de 1995, les 14 sénateurs PCF ne sont pas en mesure de reformer le groupe communiste (le seuil étant de 15 sénateurs minimum). Avec l'arrivée de Paul Loridant, sénateur MDC (chevènementiste élu avec le soutien du PCF), le groupe rebaptisé communiste, républicain et citoyen (CRC) atteint les 15 membres requis (14 PCF et 1 MDC). Ils sont rejoints en 1996 par le communiste réunionnais, Paul Vergès.
Le groupe communiste se dote de plusieurs logotypes au cours de son histoire.
Logotype de 2017 à 2023.
Logotype de 2023 à 2024.
Logotype à partir de 2024.
Notes et références
Notes
↑Le groupe est dénommé groupe communiste, républicain et citoyen (CRC) de 1995 à 2008 et de 2011 à 2017, groupe communiste, républicain, citoyen et des sénateurs du Parti de gauche (CRC-SPG) de 2008 à 2011 et groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE) entre 2017 et 2023.