Guy Besse (philosophe)Guy Besse
Guy Besse, né le au Buisson-de-Cadouin (Dordogne) et mort le à Arradon (Morbihan), est un résistant, philosophe et homme politique français, membre de la direction du Parti communiste français. BiographieIssu d'une famille modeste engagée à gauche, dont le père est cheminot et la mère couturière, Guy Besse suit de brillantes études : il est notamment l'élève de Louis Lavelle en classes préparatoires. Contraint de prendre un emploi de surveillant pour financer ses études, il est « premier collé » au concours d'entrée de normale sup en 1941. Il poursuit cependant ses études jusqu'à la licence de philosophie[1]. Pendant ses années d'études, il s'engage dans la résistance lyonnaise. Il est responsable de la branche « étudiants » du Front national sous le pseudonyme de César[2], et adhère aux Jeunesses communistes. Il occupe ensuite le poste de secrétaire national de l'Union des étudiants communistes en 1944 et 1945. Marié en 1947 à Annie Kriegel, il divorce en 1954. Il épouse l'année suivante la sculptrice Monique Arradon. À partir de 1947, il est un des jeunes intellectuels qui, comme Jean Kanapa, Pierre Daix ou Victor Leduc, apportent leur concours à Laurent Casanova dans le travail idéologique du PCF. Il intervient notamment beaucoup sur la question de l'école, et fait partie, en 1951, des fondateurs de la revue communiste L'école et la nation. Directeur des Éditions sociales de 1955 à 1969, il entre en 1956 au Comité central du PCF et devient, en 1958, directeur de La Nouvelle Critique en remplacement de Kanapa. Intellectuel « de référence » du PCF, comme Roger Garaudy, il entre en 1967, au Bureau politique de cette organisation. En mars 1970, il remplace Roger Garaudy à la direction du Centre d’études et de recherches marxistes, fonction qu'il occupe jusqu'en 1979, année où il quitte aussi le bureau politique. Il se retire des instances dirigeantes du PCF en février 1985[3]. Carrière universitaireProfesseur agrégé de philosophie en 1945, il enseigne à Saint-Étienne, puis à Bourges puis, à partir de 1947, à l'École normale d'Instituteurs d'Auteuil où il fait une bonne partie de sa carrière. Il enseigne ensuite à l’université de Caen, à la Sorbonne et il exerce au CNRS (unité mixte de recherche Langue et Littérature françaises des 17e et 18e siècles). Spécialiste des Lumières, il centre alors ses travaux de recherche sur l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau et sur le 18e siècle en général (Claude-Adrien Helvétius, le rationalisme...), mais aussi sur la morale[4]. Dans la revue "XVIIIe siècle", Raymond Trousson rend ainsi compte de son livre «Jean-Jacques Rousseau. L'apprentissage de l'humanité (1988)»:
Ouvrages
Décorations
Notes et références
Liens externes
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