Née à Aubonne et originaire de Denezy[1], Isabelle Chevalley grandit à Saint-George[2] et y vivait encore à la fin des années 2010[3]. Diplômée en chimie de l'Université de Lausanne en 1995, elle obtient son doctorat en chimie en 2000. De 2000 à 2002, elle est première assistante pour les étudiants en pharmacie des Universités de Lausanne et de Genève, avant de devenir enseignante de chimie de 2002 à 2005 au collège et gymnase de Mont-Olivet à Lausanne[4].
De 2003 à 2007, elle est collaboratrice parlementaire du conseiller national Pierre Kohler.
D'abord membre du Parti libéral, elle fonde en 2003 le mouvement Écologie libérale, dont elle est dès sa fondation présidente. Elle est expulsée du parti libéral lorsqu'elle crée une liste du mouvement Écologie libérale pour les élections fédérales en 2007[7].
En 2010, elle participe également à la fondation du Parti vert'libéral vaudois. Cette fondation se fait en collaboration avec 11 autres personnes, dont la majorité sont issus du mouvement Écologie libérale.
En 2016, elle est nommée candidate vert'libérale à l'élection de 2017 au Conseil d'État vaudois au sein d'une alliance de droite avec le PLR et l'UDC. Cette alliance n'a pas lieu à la suite du refus de l'UDC. Isabelle Chevalley se retire alors de la course au profit d'un autre candidat, François Pointet[13]. Finalement en , elle se présente au second tour de l'élection du Conseil d'État sur une liste conjointe avec l'UDCJacques Nicolet.
Lors du congrès virtuel des Vert'libéraux du 6 février 2021, elle cède son poste de vice-présidente du parti suisse à son collègue parlementaire romand Michel Matter[19].
Isabelle Chevalley est membre du comité de Suisse Éole[23], association financée à hauteur de 500 000 francs par la Confédération.
En 2014, elle crée le groupe parlementaire Suisse-Afrique. Elle s'engage pour les pays de l'Afrique de l'Ouest au sein de l'ONGNouvelle Planète[24] en participant bénévolement à deux voyages d'entraide au Burkina Faso puis au Sénégal. Elle conseille par ailleurs le président du Parlement du Burkina Faso et détient un passeport diplomatique de ce pays[25],[26].
Publications
(en) Isabelle Chevalley, Andrew Marston et Kurt Hostettmann, « Liquid chromatography—Electrospray mass spectrometry for detection and isolation of an antifungal acetophenone fromRibes rubrum (Saxifragaceae) », Chromatographia, vol. 54, nos 3-4, , p. 274–277 (ISSN0009-5893 et 1612-1112, DOI10.1007/BF02492257, lire en ligne, consulté le )
(en) Isabelle Chevalley, Andrew Marston et Kurt Hostettmann, « A new gallic acid fructose ester from Saxifraga stellaris », Phytochemistry, vol. 50, no 1, , p. 151–154 (DOI10.1016/S0031-9422(98)00496-8, lire en ligne, consulté le )
Isabelle Chevalley, Message aux générations futures. Mais pourquoi, alors que nous savions, n'avons-nous rien fait ?, Éditions G d'Encre, avril 2010, 103 p. (ISBN978-2940257683)
Isabelle Chevalley, L'éolien, entre mythes et réalité, Éditions G d'Encre, 2012, 91 p. (ISBN978-2-940501-15-1)
↑« À la surprise générale, la conseillère nationale Isabelle Chevalley se retire de la vie politique », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )