Jacqueline Ki-Zerbo effectue ses études secondaires à Dakar au Sénégal où elle obtient son baccalauréat. En 1956, elle décroche sa licence d’anglais à la Sorbonne à Paris[1].
Après avoir enseigné l’anglais à Dakar, elle est nommée directrice du cours normal de jeunes filles de Ouagadougou en 1961 où elle reste jusqu’en 1974[2]. Fervente défenseur de la condition de la femme, Jacqueline Ki Zerbo est membre fondateur de l’Entraide féminine voltaïque[3].
Dans les années 1960, elle rejoint la Guinée pour soutenir Ahmed Sékou Touré. Dans la mémoire collective Jacqueline Ki-Zerbo est une figure déterminante dans les évènements du 3 janvier 1966[4] En effet, Ce jour-là, elle a conduit un groupe de femmes et de jeunes filles qui marche sur la présidence avec des pancartes où il était inscrit « de l’eau, du pain et la démocratie pour le peuple »[4].
1984 : Prix Paul G. Hoffmann pour son travail remarquable en matière de développement national et international[1].
1994 : Nomination parmi les hommes et les femmes les plus admirés par The American BiographicalInstitute’s.
1994 : Nomination « Femmes pionnières d’Afrique » par la Fédération des Associations de femmes juristes d’Afrique.
2008 : Elle est décorée chevalier de l’Ordre national du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe « littérature orale et écrite » dans le cadre de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO)[5]
↑Isabelle Lagun, « Les associations féminines sous la Révolution au Burkina Faso (1983-1987). Ébauche d’une histoire contrastée », La recherche féministe francophone, , p. 353-364 (lire en ligne)