Laurent Boix-VivesLaurent Boix-Vives
Laurent Boix-Vives, né le à Brides-les-Bains (Savoie) et mort le à La Tronche[1],[2], est un entrepreneur français qui reprit notamment l'entreprise Rossignol. BiographieFils d'Anselme Boix-Vives, négociant en primeurs et artiste peintre, et de Marie-Louise Marquez-Llull, Laurent est né en 1926 à Brides-les-Bains[3],[4],[5]. Il est issu d'une famille de commerçants d'origine espagnole[4], venus s'installer dans la vallée au lendemain de la Première Guerre mondiale[5]. Très jeune, il travaille avec ses parents sur les marchés[5]. Il est amené très rapidement à gérer les affaires de la famille[4]. Il ouvre notamment une succursale dans la station de Courchevel[4]. En 1948, il se marie avec Janine, originaire du Dauphiné qui se rend régulièrement en Tarentaise[3]. Il fait construire au village de Moriond, voisin de Saint-Bon-Tarentaise où se trouve la station de Courchevel, le téléski du Marquis en 1952[3]. Il fonde notamment la SA des téléskis Anselme Bois et Cie[4]. Il rachète quatre ans plus tard la Société des Téléskis de Moriond (STM)[6],[7]. En 2002, la STM deviendra une filiale de la Société des Trois Vallées (S3V)[6]. Laurent Boix-Vives semble considérer que « le développement des sports d’hiver est un moyen d’endiguer l’exode vers les vallées »[4]. Au début des années 1950, alors que l'entreprise Rossignol connaît des difficultés liées à la crise du textile, l'ancien champion de ski Émile Allais, actionnaire de l'entreprise, fait appel à Laurent Boix-Vives qu'il a fréquenté dans la station de Courchevel[4],[7]. Ce dernier reprend l'entreprise en 1956[7],[8] et réoriente la stratégie de l'entreprise sur les skis, alors que cette activité ne représentait jusque-là que 20 % du chiffre d'affaires de l'entreprise[4]. Il reçoit le soutien financier de la famille Cormouls-Houlès, des créanciers et investisseurs rencontrés à Courchevel[4]. L'entreprise, jusque-là artisanale où seulement 30 employés sur les 130 s'occupaient de la fabrication des skis, passe le cap de la production industrielle[4]. Des partenariats sont tissés avec la Fédération française de ski ou encore l’École nationale de ski alpin de Chamonix (ENSA)[9]. Petit à petit, les sportifs deviennent des supports publicitaires de la marque, avec le risque de transformer les sportifs en « hommes sandwich » selon Danielle Arnaud dans son ouvrage La neige empoisonnée (1975)[9]. De 1987 à 1992, il a participé au comité d'organisation des Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville[10]. En 2009, il ouvre avec sa femme Janine à Courchevel 1850 un hôtel cinq étoiles, Le Strato[3]. Ce nom fait référence à un des skis mythiques de la firme Rossignol[3]. Publication
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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