Cet article recense les élections organisées durant l'année 1900.
La plupart des États en cette fin de XIXe siècle appliquent le suffrage censitaire masculin. Certains ont toutefois adopté le suffrage universel masculin. À cette date, seules la Nouvelle-Zélande et les colonies britanniques autonomes d'Australie-Méridionale et d'Australie-Occidentale autorisent les femmes à voter lors d'élections nationales.
À la suite du massacre de Milan (l'armée ouvre le feu sur des manifestants) en 1898, le Premier ministre Antonio di Rudinì (Parti libéral constitutionaliste : centre-droit libéral-conservateur) a perdu la confiance du Parlement et démissionne. Le roi Humbert Ier nomme alors un gouvernement militaire de transition, très à droite. Sous la pression des forces de gauche, le gouvernement consent à des élections pour .
La Gauche historique (centre-gauche libéral et démocrate) conserve la majorité absolue des sièges. Giuseppe Saracco devient président du Conseil (Premier ministre).
Alternance. Le Parti régénérateur (conservateur, monarchiste) remporte la majorité absolue des sièges, devançant très nettement le Parti progressiste (centre-gauche libéral et progressiste) au pouvoir. Ernesto Hintze Ribeiro devient Premier ministre.
À la suite des cinq autres colonies britanniques autonomes sur le continent australien (en 1898-1899), la population d'Australie-Occidentale est appelée à voter pour ou contre son intégration à une fédération australienne. L'Australie-Occidentale a accordé le droit de vote aux femmes en 1899, mais les Aborigènes n'ont pas ce droit.
La proposition est approuvée par 69,4 % des votants. La fédération sera proclamée le .
La coalition du Parti républicain(en) (droite) et du Parti de l'union démocratique(en) (droite) remporte la majorité absolue des sièges. Elle produit la Constitution de 1901, que les États-Unis contraignent l'assemblée à amender pour restreindre la souveraineté cubaine et permettre de futures interventions militaires américaines dans le pays.