(de) R. Widerøe, « Über ein neues Prinzip zur Herstellung hoher Spannungen », Archiv für Elektrotechnik, vol. 21, no 4, , p. 387–406 (DOI10.1007/BF01656341) : Le physicien norvégien Rolf Widerøe a pris l'idée de Ising, et l'a approfondit. il a plus tard construit le premier accélérateur linéaire opérationnel.
Ces publications ont été les premières à introduire l'idée d'une forte focalisation de faisceaux de particules, ce qui permet le passage de concepts d'accélérateur circulaires compacts à des dispositifs magnétiques à fonction séparée comme synchrotrons, anneaux de stockage et collisionneurs de particules.
(en) E. M. Haacke, R. W. Brown, M. R. Thompson et R. Venkatesan, Magnetic Resonance Imaging : Physical Principles and Sequence Design, Wiley–Liss, (ISBN0-471-35128-8)
(en) I. Langmuir, The Collected Works of Irving Langmuir Volume 3 : Thermonic Phenomenon : Papers from 1916–1937, Pergamon Press,
(en) I. Langmuir, The Collected Works of Irving Langmuir Volume 4 : Electrical Discharges : Papers from 1923–1931, Pergamon Press, . Ces deux volumes, gagnant du prix Nobel, de Irving Langmuir, comprennent ses documents publiés résultant de ses expériences avec des gaz ionisés (à savoir le plasma). Les livres résument la plupart des propriétés de base du plasme. Langmuir a inventé le mot plasma vers 1928.
L'astrophysique emploie des principes physiques « pour déterminer la nature des corps célestes, plutôt que leurs positions ou motions dans l'espace »[5].
A. D. Sakharov, « Violation of CP invariance, C asymmetry, and baryon asymmetry of the universe », Journal of Experimental and Theoretical Physics, vol. 5, no 5, , p. 24–27 (DOI10.1070/PU1991v034n05ABEH002497, Bibcode1991SvPhU..34..392S). Introduit les conditions nécessaires pour la baryogénèse, en utilisant des résultats récents (découverte de la violation de CP, etc.). Réédité en 1991 dans Soviet Physics Uspekhi, vol.34 (numéro 5), pages 392-393.
(en) Edward Kolb et Michael Turner, The Early Universe : reprints, Redwood City (Calif.)/Menlo Park (Calif.)/Reading (Mass.) etc., Addison–Wesley, , 719 p. (ISBN0-201-11604-9) : Référence sur la cosmologie, en discutant les questions d'observation et théoriques.
J. C. Mather, E. S. Cheng, R.E. Eplee, Jr., R. B. Isaacman, S. S. Meyer, R. A. Shafer, R. Weiss, E. L. Wright, C. L. Bennett, N. W. Boggess, E. Dwek, S. Gulkis, M. G. Hauser, M. Janssen, T. Kelsall, P. M. Lubin, S. H. Moseley, Jr., T. L. Murdock, R. F. Silverberg, G. F. Smoot and D. T. Wilkinson, « A Preliminary Measurement of the Cosmic Microwave Background Spectrum by the Cosmic Background Explorer (COBE) Satellite », The Astrophysical Journal, vol. 354, , L37–40 (DOI10.1086/185717, Bibcode1990ApJ...354L..37M)
J. C. Mather, Fixsen, D. J., Shafer, R. A., Mosier, C. et Wilkinson, D. T., « Calibrator Design for the Far-Infrared Absolute Spectrophotometer (FIRAS) », The Astrophysical Journal, vol. 512, no 2, , p. 511–520 (DOI10.1086/306805, Bibcode1999ApJ...512..511M, arXivastro-ph/9810373). Les résultats rapportés par le satellite COBE, qui a été développé par le Goddard Space Flight Center de la NASA pour mesurer le rayonnement infrarouge et micro-ondes diffus de l'univers pour les limites fixées par notre environnement astrophysiques. Les mesures effectuées par un Far Infrared Absolute Spectrophotometer (FIRAS) a confirmé que le spectre du fond diffus cosmologique est celui d'un corps noir presque parfait avec une température de 2.725 ± 0.002 K. Cette observation correspond extraordinairement bien aux prédictions de la théorie du Big Bang. Le premier article présente les premiers résultats; le second les résultats finaux.
G. F. Smoot, C. L. Bennett, A. Kogut, E. L. Wright, J. Aymon, N. W. Boggess, E. S. Cheng, G. De Amici, S. Gulkis, M. G. Hauser, G. Hinshaw, P. D. Jackson, M. Janssen, E. Kaita, T. Kelsall, P. Keegstra, C. Lineweaver, K. Loewenstein, P. Lubin, J. Mather, S. S. Meyer, S. H. Moseley, T. Murdock, L. Rokke, R. F. Silverberg, L. Tenorio, R. Weiss et D. T. Wilkinson, « Structure in the COBE differential microwave radiometer first-year maps », The Astrophysical Journal, vol. 396, , L1–5 (DOI10.1086/186504, Bibcode1992ApJ...396L...1S)
C. L. Bennett, Banday, A. J., Górski, K. M., Hinshaw, G., Jackson, P., Keegstra, P., Kogut, A., Smoot, G. F., Wilkinson, D. T. et Wright, E. L., « Four-Year COBE DMR Cosmic Microwave Background Observations: Maps and Basic Results », The Astrophysical Journal, vol. 464, no 1, , L1–L4 (DOI10.1086/310075, Bibcode1996ApJ...464L...1B, arXivastro-ph/9601067) : Présente les résultats du Differential Microwave Radiometer (DMR) sur le satellite COBE. Ces minuscules variations de l'intensité de la CMB a distribué lorsque l'Univers était encore très jeune. Le premier article présente les premiers résultats; le second, les résultats finaux.
Hauser, R. G. Arendt, T. Kelsall, E. Dwek, N. Odegard, J. L. Weiland, H. T. Freudenreich, W. T. Reach, R. F. Silverberg, S. H. Moseley, Y. C. Pei, P. Lubin, J. C. Mather, R. A. Shafer, G. F. Smoot, R. Weiss, D. T. Wilkinson et E. L. Wright, « The COBE Diffuse Infrared Background Experiment Search for the Cosmic Infrared Background. I. Limits and Detections », The Astrophysical Journal, vol. 508, no 1, , p. 25–43 (DOI10.1086/306379, Bibcode1998ApJ...508...25H, arXivastro-ph/9806167, lire en ligne) : Présente les résultats de Diffuse Infrared Background Experiment (DIRBE) sur le satellite COBE. La cosmic infrared background (CIB) représente un « échantillon de base » de l'Univers ; il contient les émissions cumulées des étoiles et des galaxies remontant à l'époque où ces objets ont commencé à se former.
(de) W.C. Röntgen, « Über eine neue Art von Strahlen » [« On A New Kind Of Rays »], Sitzungsberichte der Würzburger Physik-medic. Gesellschaft, vol. 22, no 3, , p. 153–157 (DOI10.3322/canjclin.22.3.153, lire en ligne, consulté le ) : Découverte des rayons X, conduisant à l'obtention du premier prix Nobel de physique pour l'auteur.
J.J. Thomson, « Cathode rays », Philosophical Magazine, vol. 44, , p. 293–316 (DOI10.1080/14786449708621070, lire en ligne) : La mesure expérimentale classique de la masse et la charge des corpuscules de rayons cathodiques, plus tard appelées électrons. Il a remporté le Prix Nobel de physique (en 1906) pour cette découverte.
Articles de Zeeman (1897)
P. Zeeman, « On the influence of Magnetism on the Nature of the Light emitted by a Substance », Phil. Mag., vol. 43, , p. 226
P. Zeeman, « Doubles and triplets in the spectrum produced by external magnetic forces », Phil. Mag., vol. 44, no 266, , p. 55–60 (DOI10.1080/14786449708621028)
H. G. J. Moseley et M. A., « The High Frequency Spectra of the Elements », Phil. Mag., vol. 26, , p. 1024–1034 (DOI10.1080/14786441308635052, lire en ligne) : Annonce d'une loi qui a donné des éléments déterminants pour le numéro atomique de l'étude des spectres de rayons X, ce qui pourrait être expliqué par le modèle de Bohr.
(de) J. Stark, « Beobachtungen über den Effekt des elektrischen Feldes auf Spektrallinien I. Quereffekt » [« Observations of the effect of the electric field on spectral lines I. Transverse effect »], Annalen der Physik, vol. 43, , p. 965–983 (DOI10.1002/andp.19143480702, Bibcode1914AnP...348..965S) Pulbié en 1913 dans Sitzungsberichten der Kgl. Preuss. Akad. d. Wiss. Décrit le fameux effet du fractionnement des raies spectrales dans un champ électrique (effet Zeeman), comme prédit par Voigt. Observé la même année (1913) que Lo Surdo[4]; le travail a remporté un prix Nobel de physique pour Stark.
(de) Albert Einstein, « Strahlungs-Emission und -Absorption nach der Quantentheorie » [« Radiation Emission and Absorption according to the Quantum theory »], Verhandlungen der Deutschen Physikalischen Gesellschaft, vol. 18, , p. 318–323 (Bibcode1916DPhyG..18..318E)
Auger, Pierre, « Sur les rayons β secondaires produits dans un gaz par des rayons X » [« On the secondary β-rays produced in a gas by X-rays »], C.r.a.s., vol. 177, , p. 169–171 (lire en ligne) : Description de l'effet d'ionisation atomique découvert par Meitner[6], mais nommé par son découvreur, Auger.
C. V. Raman, « A new radiation », Indian J. Phys., vol. 2, , p. 387–398. Relate la découverte expérimentale de la diffusion inélastique de la lumière (prédite théoriquement par A. Smekal en 1923) dans les liquides (avec K. S. Krishnan), pour lequel Râman reçoit le prix Nobel de physique en 1930. Observé indépendamment peu de temps après (en cristaux) par G. Landsberg et L. I. Mandelstam
La mécanique classique est un système de la physique ayant pour précurseurs Isaac Newton et ses contemporains. Il est préoccupé par le mouvement des objets macroscopiques à des vitesses bien en-dessous de la vitesse de la lumière[8].
(la) Galileo Galilei, Discorsi e dimostrazioni matematiche, intorno à due nuove scienze attenenti alla mecanica & i movimenti locali, Leyde, Louis Elsevier,
(la) René Descartes (Translation with explanatory notes by Valentine Rodger Miller and Reese P. Miller), Principia philosophiae, Dordrecht, Reidel, (1re éd. 1644, with additional material from the French translation of 1647) (ISBN90-277-1451-7)
William Rowan Hamilton, « On the Application to Dynamics of a General Mathematical Method previously applied to Optics », British Association Report 1834, published 1835, , p. 513–518 (lire en ligne, consulté le )
William Rowan Hamilton, « On a General Method in Dynamics; by which the Study of the Motions of all free Systems of attracting or repelling Points is reduced to the Search and Differentiation of one central Relation, or characteristic Function », Philosophical Transactions of the Royal Society, vol. 124, , p. 247–308 (DOI10.1098/rstl.1834.0017, lire en ligne, consulté le )
A. N. Kolmogorov, On Conservation of Conditionally Periodic Motions for a Small Change in Hamilton's Function, Dokl. Akad. Nauk SSSR 98, 1954, 527-530.
J. Moser, On Invariant Curves of Area-Preserving Mappings of an Annulus, Nachr. Akad. Wiss., Göttingen Math.-Phys. Kl. II, 1-20, 1962.
V. I. Arnol'd, Proof of a Theorem of A. N. Kolmogorov on the Preservation of Conditionally Periodic Motions under a Small Perturbation of the Hamiltonian, Uspehi Mat. Nauk 18, 1963, 13-40. Ensemble de résultats importants dans la théorie des systèmes hamiltoniens des systèmes dynamiques, nommé le théorème KAM. Considéré rétrospectivement comme un début de la théorie du chaos.
Archimède (ca. 250 BCE), On Floating Bodies (en Grec ancien). Syracuse, Sicile : Traité composé de deux livres, considéré comme le texte fondateur de la mécanique des fluides et de l'hydrostatique en particulier. Il contient une introduction de son fameux principe[9].
Daniel Bernoulli, Hydrodynamica, sive de viribus et motibus fluidorum commentarii (en Latin), Strasbourg, 1738 : Établissement d'une approche unifiée de l'hydrostatique et de l'hydraulique ; étude des efflux ; Principe de Bernoulli.
Leonhard Euler, « Principes généraux du mouvement des fluides » [« General principles of fluid motion »], Mémoires de l'académie des sciences de Berlin, vol. 11, , p. 274–315 (Présenté en 1755) : Formulation de la théorie de la dynamique des fluides en termes d'un ensemble d'équations aux dérivées partielles: les équations d'Euler (dynamique des fluides)
Claude Louis Navier, « Mémoire sur les lois du mouvement des fluides », Mémoires de l'académie des Sciences de l'Institut de France, vol. 6, , p. 389–440 (Présenté en 1822) : Première formulation des équations de Navier-Stokes, bien que basée sur une théorie moléculaire incorrecte.
George Gabriel Stokes, « On the theory of the internal friction of fluids in motion, and of the equilibrium and motion of elastic solids », Transactions of the Cambridge Philosophical Society, vol. 8, , p. 287 (Présenté en 1845) : Formulation correcte des équations de Navier-Stokes.
Hermann von Helmholtz, « Über integrale der hydrodynamischen gleichungen, welche den wirbelbewegungen entsprechen », Journal für die reine und angewandte Mathematik, vol. 55, no 55, , p. 25–55 (DOI10.1515/crll.1858.55.25) : Introduction de l'étude de la dynamique des vortex (voir Tourbillon).
Ludwig Prandtl, « Über Flüssigkeitsbewegung bei sehr kleiner Reibung », Verhandlungen des dritten internationalen Mathematiker-Kongresses in Heidelberg 1904, , p. 484–491 (Presented in 1904) : Introduction de la couche limite.
(en) A. S. Monin et John L Lumley (dir.) (Translated by A. M. Yaglom), Statistical fluid mechanics; mechanics of turbulence, Cambridge, Massachusetts, MIT Press, (1re éd. 1965) (ISBN978-0-262-13062-2) : Passage en revue du texte portant sur la turbulence.
(en) E. Fermi, J. Pasta et S. Ulam, Studies of Nonlinear Problems (Document du laboratoire Los Alamos LA-1940), (lire en ligne [PDF]) : La simulation de Fermi-Ulam-Pasta a été une première démonstration importante de la capacité des ordinateurs pour traiter des problèmes (physique) non linéaire. Son résultat surprenant en ce qui concerne équipartition thermique fait penser à la théorie du chaos.
Ces trois documents développent la théorie BCS de la (TCnon élevé) super-conductivité, concernant l'interaction entre les électrons et les phonons d'un treillis. Les auteurs ont reçu le prix Nobel.
(de) Eugen Guth et Mark Hermann, « Zur innermolekularen, Statistik, insbesondere bei Kettenmolekiilen I » [« For the intra-molecular, statistics, especially for chain molecules I »], Monatshefte für Chemie, vol. 65, no 1, , p. 93–121 (DOI10.1007/BF01522052) : Contient le fondement de la théorie cinétique de l'élasticité du caoutchouc, y compris la première description théorique de la mécanique statistique des polymères.
Eugene Guth et James, Hubert M., « Elastic and Thermoelastic Properties of Rubber like Materials », Industrial & Engineering Chemistry, vol. 33, no 5, , p. 624–629 (DOI10.1021/ie50377a017) : Présenté par Guth à la réunion de l'American Chemical Society de 1939, cet article contient la première ébauche de la théorie du réseau de l'élasticité du caoutchouc.
Hubert M. James et Guth, Eugene, « Theory of the Elastic Properties of Rubber », The Journal of Chemical Physics, vol. 11, no 10, , p. 455 (DOI10.1063/1.1723785, Bibcode1943JChPh..11..455J). Présentation d'une version plus détaillée de la théorie des réseaux de l'élasticité du caoutchouc.
(en) Paul J. Flory, Principles of polymer chemistry, Ithaca, Cornell Univ. Press, , 15. pr. éd., 672 p. (ISBN0-8014-0134-8, lire en ligne)
(en) Paul J. Flory, Statistical mechanics of chain molecules, New York, Interscience Publishers, (ISBN0-470-26495-0)
Réédition : (en) Paul J. Flory, J. G. Jackson et C. J. Wood, Statistical mechanics of chain molecules., Hanser Gardner, (ISBN1-56990-019-1)
(en) Pierre-Gilles de Gennes, Scaling concepts in polymer physics, Ithaca, New York, Cornell Univ. Press, , 5e éd., 324 p. (ISBN978-0-8014-1203-5, lire en ligne)
Ampère, André-Marie, « Théorie mathématique des phénomènes électro-dynamiques: uniquement déduite de l'expérience » [« Memoir on the Mathematical Theory of Electrodynamic Phenomena, Uniquely Deduced from Experience »], Méquignon-Marvis, : Introduction de la fameuse loi éponyme pour le courant électrique.
Georg Ohm, Die galvanische Kette, mathematisch bearbeitet, TH Riemann, Berlin, 1827 : Annoncé la désormais célèbre loi d'Ohm, la relation entre tension et courant.
Green, George, An Essay on the Application of Mathematical Analysis to the Theories of Electricity and Magnetism, Nottingham, 1828[12] : Essai conçu avec plusieurs idées clés, parmi eux un théorème similaire au théorème de Green moderne, l'idée de fonctions potentielles, et le concept de ce que l'on appelle aujourd'hui les fonctions de Green. Ce travail (initialement obscur) a directement influencé le travail de James Clerk Maxwell et de William Thomson, entre autres.
(en) Michael Faraday (Reprinted 2000 from the 1st ed. 1839 (vol. 1), 1844 (vol. 2), 1855 (vol. 3)), Experimental researches in electricity, Santa Fe (N.M.), Green Lion Press, 1839–1855, 607 p. (ISBN978-1-888009-15-6 et 1-888009-15-2)
(en) David J. Griffiths, Introduction to electrodynamics, Englewood Cliffs, N.J., Prentice-Hall, , 1re éd. (ISBN0-13-481374-X) : Un texte d'introduction de premier cycle standard.
Physique générale
Lev Landau, Evgueni Lifchits (Russie. ed. 1940, Angleterre. ed 1960), Course of Theoretical Physics : Manuel important en dix volumes concernant les méthodes de la physique théorique.
(de) Emmy Noether, « Invariante Variationsprobleme » [« Invariant Variation Problems »], Nachr. D. König. Gesellsch. D. Wiss. Zu Göttingen, Math-phys. Klasse, vol. 1918, , p. 235–257 Reprinted in: Emmy Noether, « Invariant variation problems », Transport Theory and Statistical Physics, vol. 1, no 3, , p. 186–207 (DOI10.1080/00411457108231446, Bibcode1971TTSP....1..186N, arXivphysics/0503066) : Contient une preuve du théorème de Noether (mathématiques) (exprimée en deux théorèmes), montrant que toute symétrie du Lagrangien correspond à une quantité conservée. Ce résultat a eu une profonde influence sur la physique théorique du XXe siècle.
(de) Ernst Ising, « Beitrag zur Theorie des Ferro-und Paramagnetismus » [« Contribution to the theory of ferro- and paramagnetism »], Thesis, Hamburg,
(de) Ernst Ising, « Beitrag zur Theorie des Ferromagnetismus » [« Contribution to the theory of ferromagnetism »], Zeitschrift für Physik, vol. 31, no 1, , p. 253–258 (DOI10.1007/BF02980577, Bibcode1925ZPhy...31..253I) : Thèse de Ising de 1924 prouvant la non-existence de transitions de phase dans le modèle d'Ising 1 dimensions.
(en) R. Courant (dir.) et D. Hilbert (dir.), Volume II, Differential Equations, WILEY-VCH Verlag GmbH & Co. KGaA; Paperback/eBook, , 852 p. (ISBN978-3-527-61723-4, DOI10.1002/9783527617234): Manuels influents de deux grands mathématiciens du début du XXe siècle
Hermann Weyl, Elektron und Gravitation. I. (en allemand), Z. Phys. no 56, 1929, p. 330. Mise en place de la théorie de jauge comme un outil mathématique important, une idée première avancée (sans succès) en 1918 par le même auteur[14].
(en) Donald H. Menzel (Unabridged and corrected republication of the 2nd), Mathematical physics, New York, Dover, , 412 p. (ISBN0-486-60056-4) : Introduction complète aux méthodes mathématiques de la mécanique classique, la théorie électromagnétique, la théorie quantique et la relativité générale. Peut-être plus accessible que Morse et Feshbach.
J. Fröhlich, B. Simon et T. Spencer, « Infrared bounds, phase transitions and continuous symmetry breaking », Communications in Mathematical Physics, vol. 50, no 1, , p. 79–95 (DOI10.1007/BF01608557, Bibcode1976CMaPh..50...79F) : Preuve de l'existence de transitions de phase des modèles continus de symétrie dans au moins trois dimensions.
Considéré comme un texte fondateur dans le domaine de l'analyse de Fourier, et une percée pour la solution des équations classiques différentielles de la physique mathématique.
J-B J Fourier, Théorie analytique de la chaleur, Paris, Firmin Didot Père et Fils, (OCLC2688081, lire en ligne)[15],[16] Édition révisée de, Darboux (ed.) (1888)[16] : Annonciation de la loi de Fourier.
(en) Christiaan Huygens, Traité de la Lumiere, : Huygens a atteint une compréhension remarquablement claire des principes de la propagation d'ondes; et son exposition du sujet marque une époque dans le traitement des problèmes optiques.
(de) Johann Wolfgang von Goethe (Translated from the German, with notes, by Charles Lock Eastlake ; introduction by Deane B. Judd), Zur Farbenlehre [« (On the) Theory of Colours »], Cambridge, Massachusetts, MIT Press, (1re éd. 1810) (ISBN978-0-262-57021-3) : Texte séminal (considéré comme polémique pour son époque) qui a influencé les recherches ultérieures sur la perception humaine visuelle et de la couleur[17], d'un auteur généralement connu pour son œuvre littéraire.
(en) Augustin Fresnel, The Wave Theory of Light – Memoirs by Huygens, Young and Fresnel, American Book Company, , 79–145 p. (lire en ligne), « Memoir on the Diffraction of Light »
(en) Augustin Fresnel, The Wave Theory of Light – Memoirs by Huygens, Young and Fresnel, American Book Company, , 145–156 p. (lire en ligne), « On the Action of Rays of Polarized Light upon Each Other » : Travaux de Thomas Young et Fresnel, qui ont fourni une représentation claire et complète de la propagation de la lumière.
Th. Udem, Holzwarth, R. et Hänsch, T. W., « Optical frequency metrology », Nature, vol. 416, no 6877, , p. 233–237 (PMID11894107, DOI10.1038/416233a, Bibcode2002Natur.416..233U) : Ces trois documents ont introduit la technique du peigne de fréquence. Le plus tôt présenté l'idée principale, mais la dernière est celle souvent citée.
Becquerel, H, « Sur les radiations émises par phosphorescence », Comptes Rendus, vol. 122, , p. 420–421 (lire en ligne) : Découverte accidentelle d'un nouveau type de rayonnement. Il a été récompensé en 1903 d'un Prix Nobel de physique pour ce travail.
J. Chadwick, « Bakerian Lecture. The Neutron », Proceedings of the Royal Society A: Mathematical, Physical and Engineering Sciences, vol. 142, no 846, , p. 1–26 (DOI10.1098/rspa.1933.0152, Bibcode1933RSPSA.142....1C) : Les expériences de Chadwick ont confirmé l'identité de cette mystérieuse particule détectée indépendamment par Joliot-Curie et Joliot[18], et Bothe & Becker[19],[20] et prédit par Majorana et d'autres[21] à être un nucléon neutre en 1932, pour lesquelles Chadwick a reçu le prix Nobel de physique en 1935[22]
Introduction d'une théorie de la désintégration bêta, qui est apparu en 1933[23],[24]. L'article fut plus tard influent dans la compréhension de la force nucléaire faible.
Hans Bethe et M. Stanley Livingston, « Nuclear Physics. C: Nuclear Dynamics, Experimental », Reviews of Modern Physics, vol. 9, no 3, , p. 245–390 (DOI10.1103/RevModPhys.9.245, Bibcode1937RvMP....9..245L) : Une série de trois articles par Hans Bethe résumant les connaissances en la matière de physique nucléaire au moment de sa publication. L'ensemble des trois articles est familièrement appelé la bible de Bethe.
C. L. Cowan, Jr., F. Reines, F. B. Harrison, H. W. Kruse, A. D. McGuire, Reines, Harrison, Kruse et McGuire, « Detection of the Free Neutrino: a Confirmation », Science, vol. 124, no 3212, , p. 103–4 (PMID17796274, DOI10.1126/science.124.3212.103, Bibcode1956Sci...124..103C) : Celui-ci contient l'explication d'une expérience première proposée par Wang[25], confirmant l'existence d'une particule (le neutrino, plus précisément le neutrino électronique) premièrement prédit par Pauli en 1940[26],[27] ; un résultat qui a été récompensé près de quarante ans plus tard, en 1995, avec le prix Nobel de Reines[28].
C.D. Anderson, « The Apparent Existence of Easily Deflectable Positives », Science, vol. 76, no 1967, , p. 238–9 (PMID17731542, DOI10.1126/science.76.1967.238, Bibcode1932Sci....76..238A) : Détection expérimentale d'un positron afin de vérifier la prédiction de l'équation de Dirac, pour lequel Anderson a remporté le prix Nobel de physique en 1936.
J. C. Street et E. C. Stevenson, New Evidence for the Existence of a Particle Intermediate Between the Proton and Electron, Phys. Rev. 52, 1003 (1937) : La confirmation expérimentale d'une particule d'abord découvert par Anderson et Neddermeyer à Caltech en 1936; d'abord pensé pour être le meson de Yukawa[29], le muon a plus tard révélé être un électron lourd.
C. S. Wu, E Ambler, R. W. Hayward, D. D. Hoppes et R. P. Hudson, « Experimental Test of Parity Conservation in Beta Decay », Physical Review, vol. 105, no 4, , p. 1413–1415 (DOI10.1103/PhysRev.105.1413, Bibcode1957PhRv..105.1413W) : Une expérience importante (basé sur une analyse théorique par Lee et Yang[30]). Celle-ci a remporté a Lee et Yang le prix Nobel de physique en 1957.
(de) J. Franck et G. Hertz, « Über Zusammenstöße zwischen Elektronen und Molekülen des Quecksilberdampfes und die Ionisierungsspannung desselben », Verh. Dtsch. Phys. Ges., vol. 16, , p. 457–467 : Une expérience sur la conductivité électrique des gaz qui ont soutenu les conclusions du modèle de Bohr.
Louis de Broglie, Recherches sur la théorie des quanta, Thèse, Paris, Ann. de Physique (10), 1924, 3, 22 : Présentation formelle du concept de la longueur d'onde de Broglie pour soutenir l'hypothèse de la dualité onde-corpuscule.
Mécanique matricielle :
W. Heisenberg, Über quantentheoretische Umdeutung kinematischer und mechanischer Beziehungen (en allemand), Zeitschrift für Physik, 33, 1925, 879-893. [Traduction anglaise : Bartel Leendert van der Waerden, Sources of Quantum Mechanics, Dover, 1968 (ISBN0-486-61881-1)]
M. Born and P. Jordan, Zur Quantenmechanik (in German), Zeitschrift für Physik, 34, 1925, 858-888, Dover, 1968 (ISBN0-486-61881-1)
M. Born, W. Heisenberg et P. Jordan, Zur Quantenmechanik II (en allemand), Zeitschrift für Physik, 35, 1926, 557-615.
Ces trois articles ont formulé la mécanique matricielle, la première théorie à succès (non-relativiste) de la mécanique quantique
[31]:
E. Schroedinger, Quantisierung als Eigenwertproblem, 1926
Ces documents introduisent la description de l'onde mécanique de l'atome (Ger Wellenmechanik ; à ne pas confondre avec la mécanique ondulatoire classique), inspiré par les hypothèses de la dualité onde-particule d'Einstein (1905) et de Broglie (1924), entre autres. Ce fut la deuxième formulation totalement adéquate d'une théorie (non relativiste) quantique. Il a également introduit la désormais célèbre équation de Schrödinger[31] :
(de) W. Heisenberg, « Über den anschaulichen Inhalt der quantentheoretischen Kinematik und Mechanik » [« On the Perceptual Content of Quantum Theoretical Kinematics and Mechanics »], Zeitschrift für Physik, vol. 43, nos 3–4, , p. 172–198 (DOI10.1007/BF01397280, Bibcode1927ZPhy...43..172H)
Formulation du principe d'incertitude comme un concept clé dans la mécanique quantique[31]
C.J. Germer et L. Germer, « The Diffraction of Electrons by a Crystal of Nickel », American Tel. & Tel., vol. 7, no 1, , p. 90–105 (DOI10.1103/PhysRev.30.705, Bibcode1927PhRv...30..705D, lire en ligne, consulté le ) : Déroulement d'une expérience (avec Lester Germer) dans laquelle des motifs de diffraction des rayons X de Bragg ont été observés ; plus tard répliqué de façon indépendante par Thomson, pour lesquels Davisson et Thomson ont partagé le prix Nobel de physique de 1937.
(en) P. A. M. Dirac, The Principles of Quantum Mechanics, : La mécanique quantique comme expliqué par l'un de ses fondateurs, Paul Dirac. Première édition publiée le . La deuxième au dernier chapitre est particulièrement intéressant en raison de sa prédiction du positron.
(de) John. von Neumann, Mathematische Grundlagen der Quantenmechanik, : Formulation axiomatique rigoureuse de la mécanique quantique expliqué par un des mathématiciens les plus pure et appliqué de l'histoire moderne, John von Neumann.
R P Feynman, The Principle of Least Action in Quantum Mechanics, Ph.D. Dissertation, Princeton University, 1942 (ISBN978-981-256-380-4).
La première mention de l'intégrale du chemin, une formulation lagrangienne de la mécanique quantique, reposant sur les idées de Dirac, via le processus de Wiener.
O. Gordon, « Der Comptoneffekt nach der Schrödingerschen Theorie », Z. Phys., vol. 40, , p. 117–133 (DOI10.1007/bf01390840, Bibcode1926ZPhy...40..117G) : Ces publications ont formulé ce qu'est devenu aujourd'hui l'équation Klein–Gordon, première équation de Schrödinger relativiste invariante[32].
On the Electrodynamics of Moving Bodies, traduction de George Barker Jeffery et Wilfrid Perrett dans The Principle of Relativity, Londres : Methuen and Company, Ltd, 1923
(en) Edwin F. Taylor et John Archibald Wheeler, Spacetime Physics : Introduction to Special Relativity, W. H. Freeman, , 2e éd. (ISBN0-7167-2327-1) : Une introduction moderne à la relativité restreinte, qui explique bien comment le choix de diviser l'espace-temps en une partie temps et une partie espace n'est pas différent du choix de l'attribution des coordonnées à la surface de la terre.
(en) Eddington, Arthur Stanley, The Mathematical Theory of Relativity, Cambridge University Press, : Un tour de force de calcul tensoriel, développé dans le Chapitre II. Eddington a déduit la métrique de Schwarzschild pour le domaine des événements autour d'une particule massive isolée. Il a expliqué, à la page 92, l'avance du périhélie des planètes, la déviation de la lumière, et le déplacement des raies de Fraunhofer. L'électromagnétisme est relégué au chapitre VI (pp. 170-195), et plus tard (p. 223) La bifurcation de la géométrie et de l'électrodynamique.
(en) Charles W. Misner, Kip S. Thorne et John Archibald Wheeler (24th printing), Gravitation, New York, W. H. Freeman, (ISBN978-0-7167-0344-0) : Un livre sur la gravitation, souvent considérée comme la « Bible » de la gravitation par les chercheurs. Il est publié par W.H. Freeman and Company en 1973. Un tome massif de plus de 1200 pages, le livre couvre tous les aspects de la théorie de la relativité générale et considère également quelques extensions et confirmation expérimentale. Le livre est divisé en deux pistes, la seconde couvre plusieurs sujets avancés.
J-B J Fourier, Théorie analytique de la chaleur, Paris, Firmin Didot Père et Fils, (OCLC2688081)Google eBook.[16] Édition révisée française, Darboux (ed.) (1888), avec de nombreuses corrections rédactionnelles[16] : Un texte fondateur dans le domaine de l'analyse de Fourier, et une percée pour la solution des équations classiques différentielles de la physique mathématique[34]. Il possède aussi l'annonciation de la loi de Fourier.
↑ a et bM. Leone, A. Paoletti et N. Robotti, « A Simultaneous Discovery: The Case of Johannes Stark and Antonino Lo Surdo », Physics in Perspective, vol. 6, , p. 271–294 (DOI10.1007/s00016-003-0170-2, Bibcode2004PhP.....6..271L)
↑G. Landsberg et L. Mandelstam, « Eine neue Erscheinung bei der Lichtzerstreuung in Krystallen », Naturwissenschaften, vol. 16, no 28, , p. 557–558 (DOI10.1007/BF01506807, Bibcode1928NW.....16..557.)
↑(en) Henry Cavendish et A. S. MacKenzie (dir.), Scientific Memoirs Vol.9 : The Laws of Gravitation, American Book Co., (1re éd. 1798), 59–105 p. (lire en ligne), « Experiments to Determine the Density of the Earth » Online copy of Cavendish's 1798 paper, and other early measurements of gravitational constant.
↑Joliot-Curie, Irène et Joliot, Frédéric, « Émission de protons de grande vitesse par les substances hydrogénées sous l'influence des rayons ? très pénétrants » [« Emission of high-speed protons by hydrogenated substances under the influence of very penetrating ?-rays »], Comptes Rendus, vol. 194, , p. 273 (lire en ligne)
↑W. Bothe et H. Becker, « Künstliche Erregung von Kern-?-Strahlen » [« Artificial excitation of nuclear ?-radiation »], Zeitschrift für Physik, vol. 66, nos 5–6, , p. 289–306 (DOI10.1007/BF01390908, Bibcode1930ZPhy...66..289B)
↑H. Becker et W. Bothe, « Die in Bor und Beryllium erregten ?-Strahlen » [« G-rays excited in boron and beryllium »], Zeitschrift für Physik, vol. 76, nos 7–8, , p. 421–438 (DOI10.1007/BF01336726, Bibcode1932ZPhy...76..421B)
↑Ambartsumian et Ivanenko (1930) Об одном следствии теории дирака протонов и электронов (On a Consequence of the Dirac Theory of Protons and Electrons), Доклады Академии Наук СССР (Doklady Akademii Nauk SSSR / Proceedings of the USSR Academy of Sciences) Ser.
↑Helge Kragh, « Equation with the many fathers. The Klein–Gordon equation in 1926 », American Journal of Physics, vol. 52, no 11, , p. 1024 (DOI10.1119/1.13782, Bibcode1984AmJPh..52.1024K)