Loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030

LPR ou LPPR

Présentation
Titre Loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l'enseignement supérieur
Pays Drapeau de la France France
Langue(s) officielle(s) Français
Adoption et entrée en vigueur
Gouvernement Castex
Adoption
Promulgation

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Texte sur Légifrance

La loi de programmation de la recherche pour les annĂ©es 2021 Ă  2030 et portant diverses dispositions relatives Ă  la recherche et Ă  l’enseignement supĂ©rieur (dite « LPR Â» ou « Loi Recherche Â» ; et antĂ©rieurement projet de loi de programmation pluri-annuelle de la recherche, dite « LPPR Â») est une loi française concernant le financement et l'organisation de la recherche et de l'enseignement supĂ©rieur. Elle a Ă©tĂ© adoptĂ©e par le Parlement le et promulguĂ©e le 24 dĂ©cembre 2020.

Selon le gouvernement, le texte poursuit trois ambitions principales : « mieux financer et Ă©valuer la recherche publique, amĂ©liorer l’attractivitĂ© des mĂ©tiers de la recherche et replacer la science dans une relation ouverte avec l’ensemble de la sociĂ©tĂ© Â».

Le texte accentue le principe de compĂ©tition entre les chercheurs et entre les universitĂ©s et la logique de financement par appels Ă  projets. Il fait face Ă  l'opposition du personnel de la recherche, notamment en ce qui concerne le « CDI de mission Â» et les tenure tracks, et les mesures budgĂ©taires jugĂ©es inappropriĂ©es au regard des enjeux et des promesses de « jour d'après Â» faites par Emmanuel Macron le , au dĂ©but de la pandĂ©mie de Covid-19.

Le texte est vivement critiquĂ©, notamment par l'assemblĂ©e des directeurs de laboratoire, l'ensemble des prĂ©sidentes et prĂ©sidents des 46 sections du CNRS et des 10 conseils scientifiques des instituts du CNRS, le Conseil d'État, l'AcadĂ©mie des Sciences, la ConfĂ©rence des PrĂ©sidents d'UniversitĂ©, la commission permanente du Conseil national des universitĂ©s (qui demande la dĂ©mission de la ministre de la recherche FrĂ©dĂ©rique Vidal), et le Conseil Ă©conomique, social et environnemental ; ce dernier, saisi par le gouvernement au sujet du projet de loi, exprime dans la conclusion de son rapport ses doutes quant Ă  la possibilitĂ© de « soigner un système avec les outils qui l'ont rendu malade Â».

FrĂ©dĂ©rique Vidal se fĂ©licite nĂ©anmoins le du rĂ©sultat « d'un travail parlementaire particulièrement riche et constructif, et de l’équilibre du texte final Â».

Calendrier

Frédérique Vidal

En 2015 le gouvernement français adopte une « stratĂ©gie nationale pour la recherche et l'innovation Â» pour la pĂ©riode 2015-2020 et dont l'Ă©valuation est prĂ©vue en 2020[1].

Le projet de LPPR est annoncé le par le premier ministre français Édouard Philippe[2].

Une consultation en ligne est menée auprès des acteurs de la recherche entre mars et [3].

Trois groupes de travail ont Ă©tĂ© mis en place par la ministre FrĂ©dĂ©rique Vidal : le premier intitulĂ© "Recherche sur projet, financement compĂ©titif et financement des laboratoires" prĂ©sidĂ© par CĂ©dric Villani, dĂ©putĂ©, Antoine Petit, prĂ©sident du CNRS[4] et Sylvie Retailleau, prĂ©sidente de l'universitĂ© Paris-Saclay ; le second intitulĂ© "AttractivitĂ© des emplois et des carrières scientifiques" prĂ©sidĂ© par Philippe Berta, dĂ©putĂ©, Philippe Mauguin, prĂ©sident de l'INRA et Manuel Tunon de Lara, prĂ©sident de l'universitĂ© de Bordeaux ; le troisième intitulĂ© "Innovation et recherche partenariale" prĂ©sidĂ© par Francis Chouat, dĂ©putĂ©, Isabel Marey-Semper, ancienne directrice gĂ©nĂ©rale communication, dĂ©veloppement durable et affaires publiques de L'OrĂ©al et Dominique Vernay, vice-prĂ©sident de l'acadĂ©mie des technologies. Les conclusions de groupes de travail ont Ă©tĂ© remises au Premier ministre Édouard Philippe, le 23 septembre 2019, Ă  l'Institut de Physique du Globe de Paris, en prĂ©sence de FrĂ©dĂ©rique Vidal, ministre de l'Enseignement supĂ©rieur, de la Recherche et de l'Innovation[5].

Plusieurs acteurs de la recherche ont conduit des sondages ou enquêtes, dont des sociétés savantes[6].

La Conférence des présidents d'université publia ses propositions sur la recherche le 5 septembre 2019[7] et organisa un séminaire à l'Assemblée nationale le 18 décembre 2019[8].

Le projet de LPPR est suspendu au printemps 2020 pendant la pandémie de Covid-19, puis renait en juin[9], et avec lui la contestation[10],[11].

Au premier semestre 2020, la commission des affaires culturelles et de l'Ă©ducation de l'AssemblĂ©e nationale, pour prĂ©parer ses travaux, a menĂ© plusieurs auditions dans le cadre des "rendez-vous de la recherche". Elle a reçu : Gilles Roussel, prĂ©sident de la ConfĂ©rence des prĂ©sidents d'universitĂ© le 15 janvier 2020[12] ; Thierry Damerval, prĂ©sident directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence nationale de la recherche (ANR), le 12 fĂ©vrier 2020[13]; en table-ronde avec les organismes de recherche, Gilles Bloch, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de l'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale (Inserm), Philippe Mauguin, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE), Antoine Petit, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Bruno Sportisse, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) le 24 juin 2020[14]. Elle recevra de nouveau la ConfĂ©rence des prĂ©sidents d'universitĂ© le 29 juillet 2020[15].

Les vingt-quatre articles du projet de loi et 1560 pages de documents autour du texte sont communiqués pour la première fois aux représentants du monde universitaire le [10]. Le texte est examiné en urgence par le conseil national de l'enseignement supérieur de la recherche (CNESER) qui donne un avis favorable le [16].

Le , le Conseil Ă©conomique, social et environnemental (Cese), saisi par le gouvernement, rend un avis[17] très critique Ă  l'encontre du texte de loi qui n'est selon lui « pas Ă  la hauteur des dĂ©fis considĂ©rables auxquels notre pays doit faire face Â»[18],[19].

En , le Conseil d'Ă©tat, saisi pour avis, observe que « la pĂ©riode de programmation budgĂ©taire retenue (2021-2030) est particulièrement longue et paraĂ®t sans prĂ©cĂ©dent Ă  cet Ă©gard pour une loi de (...) programme. Avec un tel horizon, la portĂ©e de la programmation des crĂ©dits budgĂ©taires ne peut ĂŞtre que limitĂ©e, spĂ©cialement en fin de pĂ©riode. Â» [20],[21] Il demande de la renommer en raison de son cĂ´tĂ© fourre-tout[21]. La LPPR devient donc le « Projet de loi de programmation de la recherche pour les annĂ©es 2021 Ă  2030 et portant diverses dispositions relatives Ă  la recherche et Ă  l’enseignement supĂ©rieur Â».

Le projet de loi est présenté en Conseil des ministres le [22]. La procédure accélérée est engagée sur le texte.

Le texte est examiné par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale à partir du [23], puis débattu en séance publique et voté largement en première lecture sans modification majeure le [24],[25].

En lien avec le projet de loi, un accord, qualifié d'historique par la ministre, sur les rémunérations et les carrières des personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur a été conclu à l'hôtel de Matignon, le 12 octobre, entre le gouvernement et les partenaires sociaux réformistes (CFDT, UNSA, SNPTES). Selon la ministre, cet accord détermine les modalités du "plus important plan de revalorisations salariales à destination des chercheurs, des enseignants-chercheurs et de l'ensemble des personnels qui font vivre la recherche publique en France"[26]. L'essentiel des crédits supplémentaires sera distribué sous forme de primes individuelles, soit en contradiction avec le fonctionnement collégial de la science, ce qui est dénoncé par l'ensemble de la communauté scientifique et universitaire.

Le projet de loi est adopté, après modifications, par le Sénat en première lecture le . La commission mixte paritaire réunie le trouve un accord[27],[28]. Le projet de loi est adopté à l'Assemblée nationale le [29],[30],[31] malgré une ultime mobilisation des juristes[32], et au Sénat le [33].

FrĂ©dĂ©rique Vidal se fĂ©licite dans un communiquĂ© du « de cette issue positive, qui consacre un travail parlementaire particulièrement riche et constructif, et de l’équilibre du texte final Â», en dĂ©pit de l'opposition très forte des sociĂ©tĂ©s savantes et des instances officielles nationales de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche, dont la commission permanente du Conseil national des universitĂ©s (CP-CNU) qui a mĂŞme appelĂ© Ă  sa dĂ©mission[27],[34]. LibĂ©ration explique que la concertation louĂ©e par la ministre n'a pas eu lieu, ses interlocuteurs estimant ne pas avoir Ă©tĂ© entendus[35].

Le Monde conclut en parlant d'occasion manquĂ©e: les financements en trompe-l’œil et les ambitions modestes de la loi n'ont « pas rĂ©tabli la confiance avec des chercheurs horripilĂ©s par le dĂ©calage entre la misère matĂ©rielle dans laquelle ils se dĂ©battent et les discours qui les posent sans cesse en prioritĂ© nationale Â»[36].

Saisi par les dĂ©putĂ©s et par les sĂ©nateurs au sujet de plusieurs points litigieux, dont l'« insincĂ©ritĂ© budgĂ©taire Â» (le manque de clartĂ© des textes entre la LPR, le budget 2021, le plan de relance français ou europĂ©en ou la loi de programmation des finances publiques)[37], le conseil constitutionnel valide le texte, Ă  l'exception de la disposition instaurant un dĂ©lit rĂ©primant l’intrusion dans les universitĂ©s, et Ă©met une « rĂ©serve d’interprĂ©tation Â» au sujet de la nouvelle voies de recrutement des « chaires de professeurs junior Â»[38].

La loi est promulguée le [39]. 22 décrets ou arrêtés seront nécessaires pour la mettre en application[40].

Mesures principales

CDI de mission

Une des mesures de la LPPR serait la crĂ©ation d'un « CDI de mission Â» dans le monde de la recherche, une forme de contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e de chantier, appelĂ© Ă  se terminer Ă  la fin d'un projet de recherche[41]. Cette mesure est vue par certains chercheurs comme une attaque au statut de fonctionnaire et Ă  la recherche publique[41].

FrĂ©dĂ©rique Vidal dĂ©fend cette mesure devant l'AssemblĂ©e en expliquant que « des CDI, ça fait aussi très souvent la diffĂ©rence, pour obtenir un prĂŞt Â» ce Ă  quoi la socialiste Sylvie Tolmont objecte que « Le CDI de mission n’a de CDI que le nom Â»[24]. En effet, le texte prĂ©voit que le contrat de travail mentionne « la durĂ©e du contrat correspondant Ă  la durĂ©e prĂ©visible du projet ou de l’opĂ©ration identifiĂ© Â» et « peut ĂŞtre renouvelĂ© dans la limite de la durĂ©e maximale de six ans Â», ou bien interrompu dès un an après son dĂ©but « si le projet ne peut pas se rĂ©aliser ou si son rĂ©sultat a Ă©tĂ© atteint Â»[42].

Au SĂ©nat, le texte est modifiĂ© pour Ă©largir le contrat post-doctoral de droit privĂ© « aux entreprises ayant une activitĂ© de recherche et bĂ©nĂ©ficiant d’un agrĂ©ment au titre du crĂ©dit impĂ´t recherche Â» et assouplir les conditions du recours aux CDI de chantier[43].

Postes de professeurs assistants temporaires

Des « chaires de professeur junior Â», sur le modèle du tenure track anglo-saxon, Ă  savoir des recrutements « dĂ©rogatoires Â» de professeurs assistants temporaires[44], doivent devenir une nouvelle voie de recrutement concernant jusqu’à 25 % des nouveaux personnels, engagĂ©s sur des contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e de 3 Ă  6 ans avant titularisation Ă©ventuelle. L’article 3 crĂ©e la « prĂ©titularisation conditionnelle Â» des jeunes recrues[45]. Les chercheurs y voient un accroissement de la prĂ©carisation de la recherche[10],[16].

Ces deux mesures ne rĂ©pondent pas Ă  la demande constante et unanime d'augmentation du nombre d’emplois permanents dans les Ă©tablissements[46],[16],[47]. Le Cese[17] regrette que ces mesures vont accroitre « le taux dĂ©jĂ  très Ă©levĂ© d'emplois de contractuels Â» alors qu'« un quart des effectifs de la recherche sont dĂ©jĂ  non-permanents Â»[18].

Dans un Ă©ditorial, la revue Nature appelle le gouvernement français Ă  repenser sa politique de ressources humaines en matière d'emploi scientifique pour ne pas sacrifier le « bien ĂŞtre Â» de ceux qui font la recherche[48].

Programmation budgétaire

La loi prĂ©voit l'augmentation, en euros courants de plusieurs programmes de la Mission interministĂ©rielle Recherche et Enseignement supĂ©rieur, par rapport aux montants inscrits en loi de finances initiale pour 2020 :

  • programme « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires Â» : + 224 millions d’euros en 2021 Ă  + 3100 en 2030 en crĂ©dit de paiement ;
  • programme « Recherche spatiale Â» : -32 millions d’euros en 2021 Ă  + 294 en 2030 en crĂ©dit de paiement ;
  • incidence sur le programme « Formations supĂ©rieures et recherche universitaire Â» : +165 millions d’euros en 2021 Ă  + 1701 en 2030 en crĂ©dit de paiement[49].
Évolution des crédits de paiement des programmes budgétaires par rapport à la loi de programmation budgétaire 2020
Valeurs en millions d'euros courants :
Point bleu Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires (programme 172)
Point rouge Recherche spatiale (programme 193) déduction faite du remboursement de la dette française à l'Agence spatiale européenne
Point vert Formations supérieures et recherche universitaire (programme 150) hors contribution du titre 2 au compte d'affectation spéciale Pensions
Point vert Total

En particulier, l'autorisation d'engagement de l'Agence nationale de la recherche augmenterait de 503 millions d’euros en 2021 Ă  un milliard en 2030. La loi prĂ©cise que ces augmentations sont indĂ©pendantes « de l'accĂ©lĂ©ration de la trajectoire prĂ©vue dès 2021 au bĂ©nĂ©fice de l'Agence nationale de la recherche dans le cadre du plan de relance Â»[49].

Cette durĂ©e de dix ans est « inhabituellement longue pour une loi de programmation, pour gonfler le chiffrage Â» selon le magazine Ă©conomique Challenges[23]. Le Cese note qu'un gouvernement ne peut pas engager des crĂ©dits budgĂ©taires « sur un tel horizon Â»[21],[23].

Les augmentations sont prĂ©vues plus importantes Ă  la fin des dix annĂ©es, l'engagement ne concernera en fait que les gouvernements ultĂ©rieurs[10],[23],[50],[21]. L'AcadĂ©mie des sciences demandait un investissement de 7 M€ par an, avec 5 ans pour atteindre cet objectif[23] et prĂ©vient dans son avis rendu en juillet que le financement prĂ©vu par la loi ne sera pas suffisant du fait de l’inflation[50]; elle regrette que l’objectif affichĂ© d’atteindre les 1 % de dĂ©penses de R&D de l’État par rapport au PIB ne pourra pas ĂŞtre atteint[51]. Christian Lerminiaux de la ConfĂ©rence des directeurs d’école d’ingĂ©nieur estime qu'avec les montants prĂ©vus, « la LPPR permet juste Ă  la France de rester Ă  flot Â»[23].

La rapporteuse de l'avis du Cese note[17] aussi qu'« il y aura seulement 400 millions d'euros en 2021, alors qu'on parle en milliards pour le plan de relance Ă  la suite de la crise sanitaire, qui a dĂ©montrĂ© la vulnĂ©rabilitĂ© de notre pays ! Â»[18]. Fin , pendant la pandĂ©mie, le gouvernement avait annoncĂ© un objectif de 5 milliards d'euros par an supplĂ©mentaires pour la recherche[44], mais le prĂ©sident du CNRS estime en septembre que la pandĂ©mie de covid-19 ne doit pas influencer le financement de la recherche, qui « reste la mĂŞme après qu’avant Â»[52].

La proposition faite par le SĂ©nat d'Ă©taler la programmation budgĂ©taire sur sept ans plutĂ´t que 10 est supprimĂ©e par la Commission mixte paritaire[43], « pour coller au programme-cadre europĂ©en et assurer une visibilitĂ© sur le long terme aux chercheurs Â» [27].

Revalorisation des salaires, financement de l'ANR

Cette somme doit permettre d'enclencher des mesures de revalorisation de salaires (notamment pour les chercheurs en dĂ©but de carrière[53]) et augmenter le budget de l’Agence nationale de la recherche[10], encourageant un fonctionnement sur projet, dont le principe est contestĂ©[16],[54]. Selon le Cese[17], ce fonctionnement sur projet est une menace pour les crĂ©dits rĂ©currents des laboratoires, dĂ©jĂ  Ă  la baisse, et porte une vision de « court terme Â»[18].

Un accord passĂ© le entre des syndicats reprĂ©sentatifs et l’exĂ©cutif prĂ©voit de consacrer 92 millions d’euros annuels jusqu’en 2027 Ă  une « amĂ©lioration des rĂ©munĂ©rations et des carrières Â», principalement sous forme de primes. Le Monde note que l’accord apparaĂ®t plus comme un rattrapage après trente cinq ans de dĂ©gradation de la situation, qu’une façon de retrouver de l’attractivitĂ©[55].

Recherche privée

En ce qui concerne la recherche privĂ©e, le contestĂ© crĂ©dit impĂ´t recherche est reconduit, mais selon le magazine Challenges, « les milieux Ă©conomiques regrettent la faible ambition en matière de partenariat public-privĂ© Â»[23]. La loi prĂ©voit pourtant la crĂ©ation de 500 entreprises de Deep tech en trois ans et instaure un contrat doctoral et des post-docs de droit privĂ©. Le gouvernement veut aussi financer 1 400 postes de chercheurs privĂ©s au sein des laboratoires publics[56], et les chercheurs considèrent que le projet privilĂ©gie la recherche appliquĂ©e au dĂ©triment des sciences fondamentales[50].

Responsabilités réduites du Conseil national des universités

Le dispositif ajoutĂ© par le SĂ©nat supprime l’exigence d’une qualification[N 1] par le Conseil national des universitĂ©s (CNU) des candidats au statut de professeur ou maĂ®tre de confĂ©rences [57],[58],[27], alors mĂŞme que Mme Vidal Ă©crivait dans Le Monde le « 10 fĂ©vrier 2020 Â»[59]:

« […] suppression du Conseil national des universitĂ©s (CNU) […] : on prĂŞte au gouvernement toutes les intentions, sans jamais prendre la peine de lire ce que le prĂ©sident de la RĂ©publique, le premier ministre et moi-mĂŞme avons d’ores et dĂ©jĂ  indiquĂ© Â»

La sĂ©natrice Sylvie Robert (PS) parle d'une « attaque contre le CNU, garant d’un statut national pour ce corps d’enseignants. Â» et promet un recours devant le Conseil constitutionnel. La commission permanente du CNU Ă©voque le un « affront Â» et interpelle le prĂ©sident de la RĂ©publique au sujet de « la pertinence du maintien en fonctions de madame la ministre Â»[27],[34]. Dans une tribune publiĂ©e dans Le Monde, FrĂ©dĂ©rique Vidal regrette « l'attitude excessive et par consĂ©quent non constructive Â» de la CP-CNU, qui est selon elle « manifestement hostile Ă  toute forme de changement ou de transformation [...] dès lors qu’il s’agit de moderniser ses compĂ©tences Â» [60].

Science et médias

Le rapport annexĂ© Ă  la loi prĂ©voit la crĂ©ation d’ « une dynamique d'actions ou un rĂ©seau " Science et mĂ©dias " Â» destinĂ© Ă  lutter contre la mal-information, alors que le modèle britannique de Science Media Centre (en) dont il s’inspire est critiquĂ© pour ses biais pro-industrie[61],[62].

Dispositions finalement écartées

Libertés académiques

Manifestation contre la loi de programmation de la recherche et la précarité dans l'ESR, le 17 novembre 2020 à la Sorbonne.

Un amendement proposĂ© par Laure Darcos (LR)[63] est introduit Ă  l'occasion de l'examen au SĂ©nat, avec l’avis « extrĂŞmement favorable Â» de la ministre FrĂ©dĂ©rique Vidal, une limite gĂ©nĂ©rale d'ordre politique Ă  la libertĂ© acadĂ©mique, qui n'Ă©tait jusque lĂ  limitĂ©e que par les impĂ©ratifs de la science et par le droit pĂ©nal (qui prohibe certains propos)[57],[64] :

« Les libertĂ©s acadĂ©miques s'exercent dans le respect des valeurs de la RĂ©publique Â»

Le prĂ©sident de la ConfĂ©rence des prĂ©sidents d'UniversitĂ©s estime que la formulation imprĂ©cise est de nature Ă  gĂ©nĂ©rer du contentieux inutilement et s'interroge : « Cela vise-t-il Ă  remettre en cause certains travaux universitaires ? Dans la pĂ©riode actuelle il me semble important de rĂ©affirmer les libertĂ©s acadĂ©miques plutĂ´t que de les limiter. Â»[64]

ModifiĂ© par la commission mixte paritaire, le texte devient[27],[43] :

« Les libertĂ©s acadĂ©miques sont le gage de l'excellence de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche français. Elles s'exercent conformĂ©ment au principe Ă  caractère constitutionnel d'indĂ©pendance des enseignants-chercheurs. Â»

Pénalisation de l'entrave à un débat

L'université de la Sorbonne occupée par les étudiants en mai 68

Un autre amendement introduit dans le code pĂ©nal une disposition nouvelle, propre aux Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur, qui sanctionne d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 7 500 â‚¬ d’amende l'intention d'entrave Ă  un dĂ©bat, faisant rĂ©fĂ©rence aux « blocages des universitĂ©s Â»[57],[65]:

« le fait de pĂ©nĂ©trer ou de se maintenir dans l’enceinte d’un [tel] Ă©tablissement sans y ĂŞtre habilitĂ© en vertu de dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires ou y avoir Ă©tĂ© autorisĂ© par les autoritĂ©s compĂ©tentes, dans le but d’entraver la tenue d’un dĂ©bat organisĂ© dans les locaux de celui-ci. Â»

La commission mixte paritaire modifie le texte[43]

« le fait de pĂ©nĂ©trer ou de se maintenir dans l’enceinte d’un Ă©tablissement d’enseignement supĂ©rieur sans y ĂŞtre habilitĂ© […] ou y avoir Ă©tĂ© autorisĂ© […], dans le but de troubler la tranquillitĂ© ou le bon ordre de l’établissement Â»

et durcit les sanctions[27]. Le nouveau texte de la CMP prĂ©voit que lorsque ce dĂ©lit « est commis en rĂ©union, les peines sont portĂ©es Ă  trois ans d’emprisonnement et 45 000 â‚¬ d’amende Â», signant la fin pure et simple des contestations sur les campus[43],[66],[67].

Cette disposition est finalement censurée par le conseil constitutionnel, qui estime qu’il s’agissait d’un cavalier législatif[38].

Opposition du personnel de l'enseignement supérieur et de la recherche

Manifestation contre la loi de programmation de la recherche et la précarité dans l'ESR, le 17 novembre 2020 à la Sorbonne.

Devant l'AssemblĂ©e nationale en juin, les PDG de l'INSERM, du CNRS, et de l'INRAE s'accordent sur les bĂ©nĂ©fices de cette loi[23][source insuffisante]. Le personnel de l'ESR est cependant fortement opposĂ© Ă  cette loi[50],[54],[68],[69],[70],[71],[72], ainsi qu'une partie des organisations Ă©tudiantes (Solidaires Ă©tudiant-e-s, UNEF, et l’Alternative)[73].

Selon un recensement, 114 universités et écoles, 330 laboratoires de recherche, 30 collectifs de précaires, 157 revues, 16 sociétés savantes, 47 séminaires, 39 sections du Conseil national des universités et 11 sections du CoNRS (CNRS), 54 évaluateurs et évaluatrices de l'HCERES ont manifesté une opposition[74]. Dans une tribune publiée dans Le Monde, l’Assemblée des directions de laboratoires estime que le projet de loi n’est pas à la hauteur des enjeux[75].

Avant le confinement dû à la pandémie de Covid-19, les fuites d'informations sur le texte de la LPPR suscitent une vive opposition dans la communauté scientifique, provoquant des motions, grèves dans les revues (71 revues scientifiques, principalement en sciences humaines et sociales, se sont mises à l’arrêt[46]), et des manifestations, comme celle qui rassemble plusieurs milliers de personnes le [46], le [10], les 12[76] et 18[44] .

Le , des chercheurs tentent d’interrompre les vĹ“ux de la ministre de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche, FrĂ©dĂ©rique Vidal, en clamant « La communautĂ© scientifique ne veut pas de cette Ă©nième soi-disant rĂ©forme dont nous ne savons que trop qu’elle porte le darwinisme, la concurrence toxique, la bureaucratie de l’évaluation permanente Â»[46]. Cette rĂ©fĂ©rence au darwinisme social rĂ©pond Ă  une tribune d’Antoine Petit, prĂ©sident du CNRS, publiĂ©e dans Les Echos le , dans lequel il appelait de ses vĹ“ux une LPPR « ambitieuse, inĂ©galitaire – ou diffĂ©renciante s’il faut faire dans le politiquement correct –, une loi vertueuse et darwinienne, qui encourage les scientifiques, Ă©quipes, laboratoires, Ă©tablissements les plus performants Ă  l’échelle internationale Â»; ces mots sont perçus comme une provocation par un grand nombre de chercheurs[46],[77],[78],[79]. Le , Emmanuel Macron avait plaidĂ© pour une Ă©valuation « dure Â» qui rĂ©compense, plutĂ´t que l’évaluation « molle Â» sans consĂ©quence, avec la soutien de Thierry Coulhon, alors pressenti pour devenir prĂ©sident de l'HcĂ©res[46].

L'annonce de la prĂ©paration de la LPPR soulève des rĂ©actions et des commentaires d'organismes universitaires et de recherche[80],[81], de syndicats de travailleurs de l'UniversitĂ©, de parlementaires[82], d'organisations de la sociĂ©tĂ© civile[83] ou encore des rĂ©gions de France[84]. La ConfĂ©rence des prĂ©sidents du comitĂ© national du CNRS dĂ©clare en janvier que la loi n'Ă©tait « pas de nature Ă  rĂ©pondre aux principales difficultĂ©s et fragilitĂ©s de la recherche publique française, ni Ă  permettre aux personnels scientifiques (…) d’exercer convenablement leur profession Â»[46].

Plusieurs laboratoires, comitĂ©s et syndicats de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche se sont exprimĂ©s contre ce projet de LPPR. Parmi lesquels : le comitĂ© national du CNRS[47],[85], Le collectif des SociĂ©tĂ©s Savantes AcadĂ©miques de France[86], le LPNHE[87], la CPCN et le CS du CNRS[88],[89], le SNPTES[90], sauvons l'universitĂ©[91], le SNTRS[92], l'AFS[93], le SNESUP, qui diffuse les motions du CNU[94], le LAM[95], le LISE[96], la SIES[97],[98],[99], Triangle[100], le LER[101], le CEPN[102], le SAGE[103], Sud Ă©ducation et Sud recherche[104], Arènes[105], le LESC[106], le LIER[107], le LJP[108], le CR2P[109], la FIRE[110], la SERD[111], le LVMT[112], facultĂ© des Sciences de l'UniversitĂ© de Paris[113]. Le site universiteouverte.org a Ă©galement fait une liste de plus de deux cent laboratoires mobilisĂ©s[114].

Dans une tribune publiĂ©e dans Le Monde le , deux chercheurs regrettent que la LPPR annonce « tout le contraire Â» du « jour d'après Â» promis par Emmanuel Macron le [45]. JĂ©rome Aust, enseignant Ă  Sciences Po, analyse le danger d'accroissement de la concurrence entre laboratoires induit par les orientations envisagĂ©es par la LPPR[115].

Le , dans une lettre adressĂ©e Ă  Emmanuel Macron, la Commission permanente du Conseil national des universitĂ©s demande la dĂ©mission de la ministre FrĂ©dĂ©rique Vidal, considĂ©rant que cette dernière a « provoquĂ© une crise de confiance et un dĂ©sordre sans prĂ©cĂ©dent dans le monde de la recherche en voulant mener, coĂ»te que coĂ»te, une rĂ©forme dĂ©criĂ©e de toute part Â» et qu'elle « ne dispose plus de la lĂ©gitimitĂ© nĂ©cessaire pour parler au nom de la communautĂ© universitaire et pour agir en faveur de l'UniversitĂ© Â»[34].

Une pĂ©tition lancĂ©e par fin par RogueESR et appelant Ă  suspendre la LPR recueille en quelques jours plus de 27 000 signatures[27].

Grève des « Ă‰crans noirs Â»

Grève des « Ă‰crans noirs Â»

En , plusieurs centaines d'enseignants suivent l'appel Ă  la grève en ligne baptisĂ©e « Ă‰crans noirs Â», initiĂ©e par des enseignants en droit. Elle consiste Ă  arborer un « Ă©cran noir Â» sur son ordinateur entre le vendredi et le mardi , date Ă  laquelle doit ĂŞtre adoptĂ©e la dernière version du projet de loi Ă  l’AssemblĂ©e nationale. Les opposants protestent contre la loi dans sa globalitĂ© et contre l’introduction par les sĂ©nateurs de plusieurs amendements, jugĂ©s « scĂ©lĂ©rats Â». La grève est soutenue par 400 enseignants en droit, les confĂ©rences de doyens de droit et science politique, et d’économie-gestion ainsi que par les collectifs Facs et labos en lutte, RogueESR, Sauvons l’universitĂ© et UniversitĂ© ouverte[116]. Cette dernière mobilisation est nationale[117],[118],[119], la loi faisant « l'unanimitĂ© contre elle Â»[120].

Le collectif UniversitĂ© ouverte riposte en soumettant au SĂ©nat une pĂ©tition pour la crĂ©ation d'une mission de contrĂ´le des « impacts des politiques de la recherche et de l’enseignement supĂ©rieur sur la cohĂ©sion territoriale en France Â», estimant que ces politiques, « fondĂ©es sur des modèles Ă©conomĂ©triques aveugles Ă  l’espace et indiffĂ©rents aux questions d’amĂ©nagement du territoire Â», « contribuent Ă  renforcer les inĂ©galitĂ©s territoriales entre les rĂ©gions, les dĂ©partements et les villes Â»[121].

La mobilisation se poursuit dans une quinzaine de villes en France, dont Nantes, Lyon, Strasbourg, Rennes, Nice et Montpellier, fin novembre[122],[123] et mi décembre[124], sans effet.

Application

Chaires de professeurs juniors

Quatre-vingt douze chaires de professeurs juniors (CPJ) sont ouvertes fin 2021, et 135 en 2022, ce qui est peu au regard des 300 chaires par an initialement prĂ©vues, et des 1 500 Ă  2000 maĂ®tres de confĂ©rences et professeurs des universitĂ©s recrutĂ©s annuellement. Ces contrats sont adossĂ©s Ă  une dotation d'environ deux 200 000 â‚¬ pour dĂ©marrer les recherches, et une dĂ©charge de cours (64 heures annuelles d’enseignement prĂ©vues, contre 192 pour les Maitres de confĂ©rence classiques). Plusieurs UniversitĂ©s s'inquiètent de la mise en place des CPJ ; le conseil de la facultĂ© de sciences de l’universitĂ© de Paris-Saclay vote une motion exprimant ses « plus vives inquiĂ©tudes Â» sur le dispositif[125].

CDI de mission

Le décret d'application des CDI de mission est publié en novembre 2021[126]. Au printemps suivant, certaines universités envisagent la possibilité de mettre en place des CDI de mission pour pallier le manque de personnels administratifs[127].

À l’été 2022, les sénateurs notent qu’aucun CDI de mission n’a encore été conclu[128]. La mesure n’est en effet pas opérationnelle dans ses modalités, qui exigent de façon contradictoire le financement d’un projet long (de plus de 6 ans) par des ressources propres (qui sont, par définition, de courte durée)[129].

Crédits

DĂ©but 2024, l’enseignement supĂ©rieur et la recherche est particulièrement touchĂ©e par des annulations de crĂ©dits de paiement dĂ©cidĂ©s par un dĂ©cret paru le 22 fĂ©vrier (904 millions d’euros d’économies — soit 3 % de baisse â€”, dont 588 millions pour le ministère de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche, sur un total de 10 milliards[3]) interrompt la progression budgĂ©taire actĂ©e par la LPR[2].

Notes et références

Notes

  1. ↑ Antérieurement, un candidat ne pouvait prétendre à concourir localement sur un poste de maitre de conférences ou de professeur d'université qu'après la validation de son dossier par le CNU, une procédure appelée qualification.

Références

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Voir aussi

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Liens externes


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