En 1992, Peyo s'apprête à relancer sa série Benoît Brisefer, laissée en jachère depuis 1978, à la suite de sa nouvelle association avec les éditions Le Lombard. Si le maître disparait à la fin de cette année, son fils Thierry Culliford décide de poursuivre l'aventure et de livrer la commande de deux albums : le dessin est confié à Pascal Garray, alors âgé de 27 ans. Le huitième album, Hold-up sur pellicule, sort en , sur un scénario de Thierry Culliford faisant appel à un personnage « mythique » de l'univers, la terrible Madame Adolphine. Il enchaîne aussitôt avec un neuvième album, L'Île de la désunion dont il est le coscénariste[5], qui sort en .
Le succès de cette reprise prolonge l'existence de l'univers de Benoît Brisefer pendant encore quatre aventures, publiées à un rythme biannuel, directement en albums. Le treizième, John-John, sorti en 2004, sera cependant le dernier avant longtemps.
Pascal Garray retourne vers Benoît Brisefer le temps d'un quatorzième album, sorti en , mais celui-ci ne suffit pas à relancer le personnage, déjà pénalisé par l'échec commercial cuisant d'une adaptation cinématographique sortie quelques mois plus tôt[6].
Pascal Garray meurt le à Liège, à l'âge de 51 ans[7],[8].
9. L'Île de la désunion, Le Lombard, Bruxelles, 1995 Scénario : Pascal Garray et Thierry Culliford - Dessin : Pascal Garray - Couleurs : Nine et Studio Leonardo - (ISBN2-80361-570-3)
10. La Route du Sud, Le Lombard, Bruxelles, 1997 Scénario : Pascal Garray et Thierry Culliford - Dessin : Pascal Garray - Couleurs : Nine - (ISBN2-8036-1242-9)
↑Nicolas Bardot, « Box-office France : le Hobbit fait barrage aux Bélier, bide extraordinaire pour Benoît Brisefer », Film de culte, (lire en ligne, consulté le ).
Pascal Garray (interviewé par Hugues Dayez), « Pascal Garray : Benoît doit toujours rester le moteur de l'histoire », Spirou, Dupuis, no 4005, (ISSN0771-8071).
Jean-Jacques Lalanne, « Remember Pascal Garray », Hop !, Aurillac, AEMEGBD, no 153, , p. 62 (ISSN0768-9357).