Peter AblingerPeter Ablinger 
Peter Ablinger, né le à Schwanenstadt (Haute-Autriche) et mort le à Berlin[1], est un compositeur autrichien. BiographiePeter Ablinger naît en 1959 à Schwanenstadt[2]. Il suit des études d'arts graphiques à Linz[2]. Il étudie aussi le piano et se tourne vers le free jazz[2]. En 1979, il commence à étudier la composition à la Musikhochschule de Graz et de Vienne, notamment avec Gösta Neuwirth et Roman Haubenstock-Ramati[2]. En 1982, il vit à Berlin où il enseigne au Conservatoire Stern, tout en dirigeant des festivals et concerts, dont le festival Klangwerkstatt[2]. En 1988, il fonde l'ensemble Zwischentöne, ensemble mixte associant professionnels et amateurs. Cet ensemble crée des œuvres de Christian Wolff, Christina Kubisch, Antoine Beuger, Pauline Oliveros, Alvin Lucier ou encore Benedict Mason[2]. À partir de 1993, il enseigne à l'Université de Graz[2]. Il dirige aussi les ensembles Insel-Musik, Klanforum Wien et United Berlin[2]. Entre 2012 et 2017, il est enseignant-chercheur à l'Université de Huddersfield[2]. Il fonde, avec Bernhard Lang, Klaus Lang et Nader Mashayekhi, la maison d'édition Zeitvertrieb[2]. EsthétiquePeter Ablinger cherche à questionner la nature même du son[2]. Il utilise le bruit pour ce qu'il est en lui-même et non pour sa signification[2]. Il cherche à ramener le son au bruit plutôt que l'inverse[2]. Il questionne aussi les notions de timbre, d'espace et de temps dans la musique[2]. Ses œuvres sont souvent des installations qui font appel à un environnement naturel ou artificiel particulier[2]. Le résultat sonore dépend du lieu d'exécution de l'œuvre [2]. Peter Ablinger laisse aussi l’auditeur imaginer par lui-même le résultat de l'exécution d'une œuvre, comme dans les pièces promenades de son cycle Weiss/Weisslich[2]. Ce cycle se compose de plusieurs œuvres sans véritables sons comme Sehen und Hören, composée de photographies (1994-2003), ou Arboretum, plantation d’arbre dessinée d’après des données acoustiques (1996-2008)[2]. Si ses installations sont souvent qualifiées de plastiques plutôt que sonores, elles placent cependant le visiteur dans la position d’un auditeur[2]. Distinctions
Œuvres
Références
Liens externes
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