Ricky Bobby : Roi du circuitRicky Bobby
Roi du circuit Will Ferrell (à droite), à la première du film ()
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Ricky Bobby : Roi du circuit ou Les Nuits de Talladega : La Ballade de Ricky Bobby au Québec (Talladega Nights: The Ballad of Ricky Bobby) est un film américain réalisé par Adam McKay et sorti en 2006. SynopsisRicky Bobby est élevé seul par sa mère. Son père, coureur automobile, revient un jour pour une présentation d'école où il décrit son métier, et repart en insistant sur le slogan « si t'es pas le premier, t'es le dernier » (« if you ain't first, you're last »). Des années plus tard, Ricky est devenu un célèbre pilote de NASCAR, il gagne de nombreuses courses, et s'enrichit en faisant de nombreuses publicités. Il est assisté par un autre pilote, son ami d'enfance Cal Naughton Jr., formant le duo intrépide shake and bake. C'est alors que le français Jean Girard, pilote de formule 1, les défie. Ricky Bobby a un accident lors de la première course qui l'oppose à Jean Girard. À sa sortie de l'hôpital, il tente de revenir sur le circuit, mais maintenant effrayé par la vitesse, échoue. Sa femme le quitte pour Cal, qui emménage dans sa maison. Ricky retourne vivre chez sa mère et devient livreur de pizzas. Son père disparu refait surface, et l'aide à vaincre sa peur. Il revient alors faire une course. Un accident dans le peloton le laisse seul pilote encore en course avec son rival Jean. Un nouvel accident survient peu avant la ligne d'arrivée. Ils finissent la course à pied, au terme de laquelle Ricky devance Jean de peu. Le règlement disqualifie les pilotes qui passent la ligne d'arrivée à pied, et c'est Cal qui est déclaré vainqueur de la course. Fiche technique
Distribution
ProductionWill Ferrell était pressenti à la réalisation, mais préféra confier la mise en scène à son complice Adam McKay. Steve Carell devait jouer dans le film, mais dû renoncer à cause de son implication dans plusieurs projets[réf. nécessaire]. AccueilAccueil critiqueDans les pays anglophones, la critique a bien accueilli Ricky Bobby : Roi du circuit, obtenant 72 % d'avis favorables sur le site Rotten Tomatoes basé sur 183 critiques et une note moyenne de 6.6⁄10[2] et un score de 69⁄100 sur le site Metacritic, basé sur 33 commentaires collectés[3].
Aux États-Unis, lors de sa première semaine d'exploitation, Ricky Bobby : Roi du circuit s'est classé directement premier avec 68 216 958 dollars[5] et reste en tête durant trois semaines consécutives et 119 683 879 dollars, faisant l'un des plus grands succès du moment. Le film finit son exploitation en salles avec 148 213 377 dollars au bout de 11 semaines[6]. AnalyseLa comédie suit le schéma type du drame hollywoodien sportif avec ses phases classiques (la gloire, la chute puis la gloire à nouveau) et le formatage du buddy movie classique. Le film aurait donc pu verser dans la parodie mais sa force vient justement du fait qu'il ne s'y limite pas et explore un humour basé sur la déconstruction des codes du cinéma classique. Les personnages réagissent de façon absurde dans un univers lui aussi irréel et absurde. Une grande partie du comique réside donc dans un mouvement de va-et-vient avec les codes cinématographiques par l'intermédiaire des réactions inattendues des personnages. Sortie vidéoLes commentaires audio du DVD du film ne sont en fait qu'une longue suite d'observations en partie fausse et ridicule[7]. Notes et référencesNotes
Références
AnnexesLiens externes
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