Sédéprivationnisme![]() Le sédéprivationnisme est une école théologique au sein du mouvement traditionaliste catholique qui suit les principes du défunt théologien Michel-Louis Guérard des Lauriers, tels qu'il les expose dans sa thèse publiée dans la revue Cahiers de Cassiciacum[1], ce qui lui a valu le nom de « thèse de Cassiciacum »[2]. ExplicationSelon cette thèse, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II, Benoît XVI et François n'étaient pas ou ne sont pas pleinement papes[3]. Du fait qu'ils auraient épousé le modernisme, une hérésie condamnée par le pape Pie X dans son encyclique Pascendi Dominici gregis, leur consentement quand ils sont devenus papes aurait été vicié, en sorte qu'ils ne seraient devenus que des papes en puissance, sans accéder de manière effective à la papauté.[réf. nécessaire] On décrit cette idée d'une autre façon en disant qu'ils sont devenus papes matériellement, mais non formellement (la formule latine est : « papa materialiter non formaliter »). De cette thèse découlent deux conséquences :
Outre le défunt évêque Guérard des Lauriers, les traditionalistes qui souscrivent à une telle distinction sont aux États-Unis les évêques Robert F. McKenna et Donald Sanborn (en)[4], et dans les villes de Turin et de Rome Francesco Ricossa et son Institut Mater Boni Consilii (aussi nommé Sodalitium Pianum, en hommage à l'ancienne « Sapinière » d'Umberto Benigni). Références
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