Verset laïque et somptueux
Verset laïque et somptueux est une œuvre pour piano d'Erik Satie composée en 1900. PrésentationVerset laïque et somptueux, pour piano, est daté « Arcueil, Seine, ». La partition figure sous forme de manuscrit dans un recueil d'Autographes de musiciens contemporains collectés par Charles Malherbe à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris 1900. Elle est publiée séparément par Salabert en 1995 dans une édition de Robert Orledge. Pour Guy Sacre, l'œuvre est échappée « (en dépit de son titre, une antiphrase !) de la période « mystique », avec ses accords parfaits liturgiques et ses indications sui generis : « réfléchir », « soi-même »...[1] ». Pour Jean-Pierre Armengaud, cette courte pièce brosse en quelques notes un « autoportrait musical et spirituel[2] » du compositeur : « trois accords au début [...] affirment le pouvoir symbolique de la musique, suivi d'accords raides et verticaux dans le style des Ogives ; mais le verset n'est que « laïque », la foi s'en est allée, il ne reste que la pompe « somptueuse » et la musique nue. Après « Réfléchir » suit un changement de style de sept notes, esquissant un pas dans le genre des Airs à faire fuir : interrogation, découragement ? Avec « Autrement », la cause est entendue, le compositeur est seul face à son destin. Satie acceptera d'être lui-même et de ne devoir rien à personne, pas même à Dieu. Il assumera sa marginalité. C'est la fin du morceau avec de nouveau les trois accords, contrepoint de « soi-même »[3] ». Verset laïque et somptueux est d'une durée moyenne d'exécution d'une minute environ[4]. Discographie sélective
Notes et références
BibliographieOuvrages généraux
Monographies
Liens externes
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